Le sous-marin d’attaque Suffren commence ses essais en mer

Le sous-marin d’attaque Suffren commence ses essais en mer

La Marine nationale a annoncé le début des essais en mer de son nouveau sous-marin nucléaire d’attaque, le Suffren, après son premier essai en plongée statique le 28 avril. Le Suffren est le sous-marin de tête de la classe de sous-marins Barracuda et a été dévoilé en juillet 2019. La livraison du sous-marin à la marine française est prévue pour la fin de cette année.

Les essais en mer font suite à huit mois d’essais à quai, ainsi qu’au ravitaillement en carburant et au démarrage du réacteur nucléaire du sous-marin en décembre 2019. Les questions d’intérêt particulier pour les essais en mer comprennent l’étanchéité du Suffren lorsqu’il est complètement immergé, la manœuvrabilité du sous-marin, la performances du système de fight, des armes tactiques et d’autres équipements de pointe, ainsi que la pleine efficiency de ses capacités opérationnelles.

Le Suffren quitte son quai à l’usine de Naval Group à Cherbourg. Picture publiée avec l’aimable autorisation de la Route générale de l’armement

Les essais en mer conduiront le Suffren de la Manche à l’Atlantique, et enfin à la Méditerranée. Les essais seront menés par une équipe conjointe d’ingénieurs et de techniciens de la Route générale de l’armement, du Commissariat à l’énergie atomique et different (CEA), de TechnicAtome et de Naval Group. Alors que le Suffren sera commandé par la Marine nationale française pendant toute la durée des essais, le sous-marin restera la propriété de Naval Group. La Route générale de l’armement est responsable de l’ensemble du programme d’essais, automobile elle est maître d’ouvrage de l’ensemble du programme de la classe Barracuda.

Dans un communiqué de presse, Pierre Eric Pommellet, PDG de Naval Group a déclaré :

Le premier essai en mer du Suffren est une grande fierté pour les salariés de Naval Group et leurs partenaires. Je suis extrêmement reconnaissant des efforts de nos équipes. Ils ont permis de démarrer ces essais dans le strict respect des mesures d’hygiène et de sécurité pour protéger l’équipage qui est en partie constitué de membres de Naval Group. Ces essais sont une preuve supplémentaire de l’engagement complete de Naval Group auprès de la Marine nationale, de la DGA ainsi que du Commissariat à l’énergie atomique et different (CEA), de TechnicAtome et des autres acteurs industriels du secteur de la défense. Ensemble, nous menons les essais en mer qui conduiront à la livraison du Suffren et engageons la manufacturing des cinq autres sous-marins de la série, qui est une priorité majeure pour l’entreprise.

Le ministère des Armées et le groupe naval ont souligné les mesures prises pour assurer la santé et la sécurité de l’équipe de check face à la pandémie de coronavirus. Les mesures prises comprennent une quarantaine préventive de 14 jours pour confirmer que les membres de l’équipe sont exempts d’an infection au COVID-19, le respect systématique des règles d’hygiène et de désinfection, l’utilisation obligatoire du masque et une réduction de la taille de l’équipe de 20 % par rapport aux équipes précédentes.

Le Suffren dans la Manche. Picture publiée avec l’aimable autorisation de la Route générale de l’armement

La classe Barracuda remplacera les sous-marins d’attaque de la classe Rubis en service dans la Marine nationale depuis les années 1980. Les progrès comprennent une furtivité améliorée, une plus grande automatisation, la capacité de déployer des forces spéciales et une capacité de frappe stratégique à longue portée grâce à des variantes lancées par tube lance-torpilles du missile de croisière SCALP. Un dérivé à propulsion conventionnelle de la classe Barracuda, le Shortfin Barracuda, sera la base des sous-marins australiens de la classe Assault. La classe Assault remplacera de la même manière les sous-marins d’attaque de classe Collins en service australien.