Le 17 mai, le caporal belge Jürgen Conings a disparu de son poste militaire à Leopoldsburg avec une arme de défense personnelle FN P90, un pistolet FN 5-seven, un gilet pare-balles et environ 2 000 cartouches. Après 35 jours, grâce au sens aigu de l’odorat du maire de Maaseik, le corps de Conings a été retrouvé dans le parc nationwide de la Haute Campine. Le caporal figurait sur une liste de surveillance d’extrémistes belges et son habilitation de sécurité avait été révoquée en avril 2020.
Jürgen Conings (through les réseaux sociaux)
Un rapport gouvernemental divulgué a révélé que le renseignement militaire belge était largement responsable de l’affaire, automotive le Service général de renseignement et de sécurité (GISS) n’a pas informé le reste de l’armée de la décision prise concernant l’habilitation de sécurité de Conings. En conséquence, son accès à l’armurerie de Leopoldsburg n’a pas été annulé. Un sure nombre d’autres échecs du renseignement ont encore plus brouillé la réponse du gouvernement à Conings; Le chef du GISS, le général de division Philippe Boucké, a déclaré au parlement belge le 14 juillet qu’il n’avait pas été informé de l’existence de Conings avant sa disparition; son état-major a apparemment décidé que le seul soldat belge identifié comme terroriste potentiel n’était pas digne de son consideration.
La ministre de la Défense Ludivine Dedonder avec le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg (OTAN)
Au cours du week-end, la ministre belge de la Défense, Ludivine Dedonder, a annoncé la destitution du général Boucké, le vice-amiral Wim Robberecht étant choisi pour lui succéder. Le ministre a déclaré que la décision n’avait pas été prise unilatéralement et que le général avait accepté de se retirer, mais le général Boucké a démenti. Alors que l’accès au compte Twitter du général belge est restreint, l’un des rares abonnés approuvés a transmis certains des Tweets de l’officier aux médias belges. Le Brussels Occasions a partagé deux de ses Tweets :
« Le 8 juillet, j’ai reçu un seul message – que les gens voulaient que je sois remplacé, et même qu’ils engagent une motion disciplinaire contre moi. Le 14 juillet, j’ai été interrogé par la fee parlementaire de la défense pendant quatre heures, dont le résultat a été connu le jour même : la majorité m’a soutenu. […] Le 15 juillet, jour où il a été décidé de me remplacer, il y avait deux choices sur la desk. J’ai dit que je continuerais en fonction si l’ADIV (CGRS) était renforcée avec plus de personnel. La deuxième possibility était de me remplacer. Le choix est maintenant connu.
Général Buchsenschmidt, ancien commandant de l’Eurocorps (through forum-militaire.fr)
La décision a également attiré les critiques d’autres généraux belges. Le général à la retraite Buchsenschmidt, ancien commandant de l’Eurocorps, a évoqué
Boucké en officier d’exception, disant :
“Qui d’autre que Philippe Boucké pourrait, fort de son expérience, de sa sagesse et de ses connaissances, tirer les leçons d’une affaire Conings qui ne représente finalement qu’un non-événement, dans un monde infiniment plus inquiétant, c’est un euphémisme ?”
Des officiers supérieurs actifs en service, dont le général Pierre Neirinckx, le général Pierre Gérard et le chef adjoint de la défense Mark Thys, ont exprimé des sentiments similaires. Leur place est encore renforcée par deux rapports indépendants qui attribuent la responsabilité principale de l’accident de Conings au bureau du ministre de la Défense Dedonder.