Des combattants des Forces de défense du Tigré ont annoncé mardi l’abattage d’un hélicoptère d’attaque Mi-35 appartenant au gouvernement éthiopien dans la région du Tigré, dans le nord de l’Éthiopie.
Les médias affiliés au TPLF – le Entrance de libération du peuple du Tigré – ont publié des vidéos et des photos confirmant qu’un hélicoptère a été abattu, annonçant que l’avion a été abattu à proximité d’Abiy Addi, qui se trouve dans le centre du Tigré. La fusillade survient après des mois de petites nouvelles s’échappant de la région au milieu d’une guerre de 6 mois qui a vu des atrocités commises contre des civils et des actes de pillage à grande échelle.
ዓዲ ጉ ጉበተባለ መከላከ መከላከ መከላከአካባቢ መከላከሰራዊት መከላከሰራዊት መከላከሰራዊት አፈወርቂአፈወርቂ አፈወርቂ M-35
ድል ለትግራይ ህዝብ! ድል ለትግራይ መከላከያ ሰራዊት!#Tigray pic.twitter.com/54rcdeAuuO
– L’INTERCEPTION DU TIGRAY (@TigrayIntercept) 20 avril 2021 Une vidéo montre les forces du Tigré inspectant l’épave de l’hélicoptère détruit. Passant par
@TigrayIntercept
L’abattage est la deuxième perte d’avion confirmée visuellement non seulement dans le Tigré, mais dans la région d’Abiy Addi en particulier. Fin novembre, un MiG-23 a été abattu et le pilote a été capturé. Le TPLF a affirmé plus tard que l’avion avait été détruit par un missile lancé à l’épaule. Cet abattage, tant de mois plus tard, signifie que le TPLF maintient toujours une présence dans cette zone ainsi que les moyens de menacer les avions.
Breaking Information : Tard aujourd’hui à 5 heures, le MI-35 a été réduit en cendres – Guya Abiy Adi. Personne n’a survécu des trois pilotes.
Supply – Partie média #TDF. pic.twitter.com/cWFMji6uXq
— Tigrai Media Home (@Tmhtvnews) 20 avril 2021 Immédiatement après l’accident. Through @Tmhtvnews
La perte de l’hélicoptère est un coup dur pour l’armée de l’air éthiopienne, dont l’inventaire d’avions est limité et pourrait être nécessaire dans un avenir proche alors que les tensions sur le Nil s’intensifient. Dans le même temps, il s’agit d’un vital regain de ethical pour les Forces de défense du Tigré assiégées, qui sont en grande partie passées à la guérilla pour combattre les forces éthiopiennes et érythréennes.