Sergey Chemezov, chef du conglomérat d’État russe Rostec, a déclaré aux journalistes que l’Inde avait effectué un paiement anticipé pour une commande du système russe de défense antimissile anti-aérienne S-400 Triumph.
« L’acompte a été versé. Je ne veux pas préciser de chiffre precise, mais il y a un acompte. Nous avons lancé la manufacturing et les travaux sont en cours, et tout sera mis en œuvre comme prévu. Le contrat sera rempli d’ici 2025 », a déclaré Chemezov à l’agence de presse russe TASS, semblant éviter de donner un chiffre. Reuters, cependant, a rapporté un chiffre de 800 thousands and thousands de {dollars}.
L’ambiguïté entourant l’accord pourrait potentiellement être le résultat d’un effort indien pour contourner les sanctions imposées par les États-Unis en vertu de sa loi CAATSA (Counting America’s Adversaries By way of Sanctions Act).
La loi interdit à tout État ou entité privée de s’engager dans des “transactions importantes” avec les industries russes du renseignement et de la défense. Le président américain peut toutefois renoncer aux sanctions contre les contrevenants.
La CAATSA s’avère être un impediment vital pour plusieurs pays qui espèrent obtenir le système avancé de défense aérienne de la Russie au cours de l’année écoulée. Le plus célèbre est l’expulsion de la Turquie du programme conjoint F-35 après avoir signé un accord pour acheter le S400 malgré les menaces américaines. Dans un cas plus ridicule, l’Indonésie et la Russie ont dû conclure un accord pour troquer des centaines de thousands and thousands de marchandises allant de l’huile de palme au caoutchouc en échange d’avions de fight russes Su-35.
Radar 92N2 et 5P85T2 du S-400
« En ce qui concerne les livraisons de S-400, tout se déroule comme prévu. Nos collègues indiens n’ont pas demandé d’accélérer quoi que ce soit, tout va bien », a déclaré le président russe Poutine Poutine aux journalistes lors du sommet des pays BRICS au Brésil le 13 de ce mois.
L’Inde a rendu publique son intention d’acheter le système de missiles de défense aérienne S-400 à la Russie en 2015. Elle a ensuite signé le contrat de 5,43 milliards de {dollars} malgré les avertissements américains l’année dernière lors d’une visite officielle de Poutine.