Les troupes russes déployées sur les hauteurs du Golan ne parviennent pas à dissuader les frappes aériennes de l’IAF

Les troupes russes déployées sur les hauteurs du Golan ne parviennent pas à dissuader les frappes aériennes de l’IAF

Le récent déploiement des troupes russes sur les hauteurs du Golan, en Syrie, était inattendu automotive la Russie et Israël entretiennent de bonnes relations. Cependant, la décision du ministère russe de la Défense d’affecter une partie des troupes de maintien de la paix (surnommées ” Mirotvortsy “) s’oppose apparemment à la reconnaissance des revendications israéliennes sur les hauteurs du Golan et insère des troupes russes dans le conflit entre le régime syrien et Tel-Aviv. Soi-disant, c’est une réponse à l’attaque israélienne discriminatoire contre les milices chiites et les forces syriennes déployées à la frontière syro-israélienne. Les Russes ont affirmé qu’il était prêt à riposter contre les frappes israéliennes si nécessaire.

La présence russe en Syrie a changé la donne. En conséquence, Poutine a assuré son affect dans la région. /AFP

La Fédération de Russie a un sure intérêt à empêcher les frappes aériennes israéliennes au-dessus du territoire de la Syrie. Moscou a décidé de porter la lutte pour étendre sa zone d’affect au Moyen-Orient. La Syrie est un partenaire stratégique clé pour ce faire, surtout compte tenu de ses relations avec l’Iran et du fait que Moscou et Téhéran restent dans une alliance informelle pour contrer la présence des États-Unis. En plus de cela, le complexe militaro-industriel russe peut tirer des bénéfices du conflit en Syrie, en vendant des équipements et des armes indispensables.

L’significance des hauteurs du Golan pour la stabilité de la région ne peut être surestimée. À la suite de la guerre des Six jours (1967), les hauteurs du Golan ont été capturées et occupées jusqu’à leur annexion délibérée en 1981. Depuis lors, la Syrie poursuit ses revendications sur la région et exige la restauration de la frontière d’avant 1967. Mais outre la Syrie elle-même, c’est l’Iran qui cherche également à s’intéresser au déploiement de certaines de ses milices le lengthy de la frontière avec Israël, le traitant comme l’un des principaux adversaires de la région, avec l’Arabie saoudite.

La complexité de la poudrière du Moyen-Orient est accrue par l’implication russe dans le conflit entre puissances locales, ajoutant de la pressure à une scenario déjà difficile. La présence des forces russes n’a cependant pas empêché l’armée de l’air israélienne de mener certaines des frappes aériennes les plus meurtrières contre les forces syriennes et les milices iraniennes de ces derniers temps.