L’ambassadeur d’Iran a été convoqué aujourd’hui au ministère sud-coréen des Affaires étrangères à Séoul pour rencontrer un haut responsable du ministère, à la suite de la saisie hier par l’Iran d’un pétrolier battant pavillon coréen dans le détroit d’Ormuz.
L’ambassadeur Saeed Badamchi Shabestari a rencontré Koh Kyung-sok, directeur général du bureau des affaires africaines et moyen-orientales du ministère, ce dernier protestant contre la saisie du MT Hankuk Chemi et appelant à la libération immédiate du navire et de son équipage.
L’ambassadeur a affirmé aux membres de la presse avant la réunion que les 20 membres d’équipage du navire saisi étaient sains et saufs, déclarant : « Tous sont sains et saufs. Rien à craindre (en ce qui concerne leur santé) ». Il n’a pas précisé davantage.
Le ministre sud-coréen des Affaires étrangères, Kang Khyun-Hwa, avait déclaré plus tôt que «[The Ministry of Foreign Affairs] ont essayé de comprendre ce qui s’est passé par l’intermédiaire de l’ambassade d’Iran en Corée du Sud et de l’ambassade de Corée du Sud en Iran et continuent de faire des efforts pour remédier à cette state of affairs ».
Le gouvernement iranien affirme que la saisie était due à des « problèmes environnementaux et de air pollution chimique », le navire étant détenu dans un port iranien pour une inspection. Un responsable de l’opérateur du navire DM Delivery conteste les allégations de air pollution, affirmant que la saisie a été effectuée en haute mer alors que le navire se dirigeait vers les Émirats arabes unis depuis l’Arabie saoudite.
Le navire sud-coréen ROKS Choi Younger (DDH 981) navigue à l’appui de Rim of the Pacific (RIMPAC) 2012. (New Zealand Defence Drive picture by LAC Amanda McErlich, Protection Communications Group)
Suite à la saisie du MT Hankuk Chemi, l’unité anti-piraterie Cheonghae de la marine de la République de Corée est arrivée aujourd’hui dans le détroit d’Ormuz à bord du ROKS Choi Younger, un destroyer de la classe Chungmugong Yi Solar-sin. L’unité opérait auparavant au massive des côtes d’Oman. Divers détachements de l’unité Cheonghae mènent des missions anti-piraterie au massive de la Corne de l’Afrique depuis 2009, mais elle a vu sa zone d’opérations élargie pour inclure le détroit d’Ormuz l’année dernière au milieu des tensions régionales persistantes.
La saisie du MT Hankuk Chemi intervient après que le Pentagone a annulé un ordre de retour de l’USS Nimitz du Moyen-Orient le 3 janvier, citant une augmentation des menaces du gouvernement iranien à l’approche de l’anniversaire de la mort de Qasem. Soleimani comme raison de l’annulation de l’ordre de redéploiement du 31 décembre.
On suppose que la saisie est une tentative iranienne de gagner de l’affect avant une visite du premier vice-ministre sud-coréen des Affaires étrangères, Choi Jong-kun, qui était initialement prévue pour dimanche. La visite visait à discuter de questions concernant 7 thousands and thousands de {dollars} d’actifs iraniens gelés depuis septembre 2019, lorsqu’une renonciation américaine aux sanctions pour les importations coréennes de pétrole iranien a pris fin, certains médias affirmant que le gouvernement iranien souhaite utiliser les actifs pour payer le COVID- 19 vaccins. Reuters rapporte que la visite prévue est actuellement à l’étude au ministère des Affaires étrangères, citant un responsable coréen.
Picture d’archive du Hankuk Chemi, tirée du website Net de MT Delivery.
La diplomatie des otages est un pilier des « efforts diplomatiques » iraniens depuis 1979, les otages étant généralement libérés moyennant une sorte de concession du pays d’où ils viennent. Alors que les défenseurs des droits de l’homme ont exprimé leur inquiétude quant au fait que les pays récompensent effectivement le comportement iranien en négociant, l’various n’est pas acceptable pour une bonne raison, avec la récente révélation du Occasions selon laquelle le ministère britannique des Affaires étrangères avait décidé que les ressortissants britanniques pris en otage ou faussement emprisonnés à l’étranger n’avaient « aucun droit légal ». droit à l’help consulaire » suscitant la condamnation.