Alors que le rapport très attendu de l’Inspecteur général des Forces de défense australiennes (IGADF) doit encore être achevé et remis au gouvernement, de nouvelles allégations ont émergé dans la presse concernant d’éventuels crimes de guerre commis par les forces d’opérations spéciales australiennes (SOF). Les deux principales unités australiennes des SOF, le Particular Air Service Regiment (SASR) et le 2 Commando Regiment (2CDO) ont été impliquées dans de multiples incidents présumés lors de tournées opérationnelles en Afghanistan.
Overt Defence a déjà signalé un incident de ce sort capturé sur une caméra de casque par un maître-chien SASR qui semble montrer un opérateur SASR exécutant un Afghan non armé et docile qui a été amené au sol par le chien. Un incident similaire est mentionné dans l’une des dernières vidéos de caméras de casque découvertes par le diffuseur nationwide, l’Australian Broadcasting Company (ABC).
Les photos montrent un sure nombre d’opérateurs du SASR discutant apparemment de l’exécution d’un détenu afghan lors d’une opération autour du village de Shina, dans la province d’Uruzgan, en mai 2012. Au cours de cette opération, trois Afghans ont été tués par le SASR. Des questions ont d’abord été soulevées par la présence d’un AK47 distinctif avec du ruban ou du tissu de couleur sarcelle autour de la crosse. La même arme est apparue sur plusieurs photographies SSE (exploitation de websites sensibles), placées à côté de corps individuels.
Des soldats de l’armée australienne du groupe de travail sur les opérations spéciales et leurs partenaires des forces de sécurité nationales afghanes montent à bord d’un hélicoptère Mil Mi-17 de l’armée nationale afghane depuis l’escadre de mission spéciale en vue d’une mission dans la province d’Uruzgan, dans le sud de l’Afghanistan, en 2012 (Autorisation : ADF)
L’audio de l’enregistrement de la caméra du casque indique clairement que les opérateurs pensent que le détenu a été assassiné par leur collègue opérateur, le commandant de la patrouille ayant noté ; « Il était totalement docile… C’est des putains de conneries. Je n’en suis pas content material… L’un des ingénieurs a dit : « Ouais, c’est arrivé, il l’a juste emmené au coin de la rue et lui a tiré dessus. putain d’opérateur”, ce à quoi le commandant de patrouille répond : “Tu ne peux pas le faire devant qui que ce soit. Tu ne le fais pas devant qui que ce soit, c’est tellement mal à bien des niveaux.”
Un marine américain servant avec le 469e Escadron d’hélicoptères d’attaque légère (HMLA-469) de l’USMC s’est également manifesté pour signaler plusieurs incidents lorsqu’il travaillait avec le 2CDO. Il raconte que lors de l’exfiltration après une opération conjointe du 2CDO avec la Drug Enforcement Administration (DEA) dans la province de Helmand, le pilote de leur hélicoptère a dit aux Commandos qu’ils n’avaient de place que pour six détenus (ou PUC – personnes sous contrôle – comme on les appelle en langue vernaculaire).
« Et le pilote a dit : ‘C’est trop de monde, nous ne pouvons pas transporter autant de passagers.’ Et vous venez d’entendre ce silence et puis nous avons entendu un pop. Et puis ils ont dit : ‘OK, nous avons six prisonniers’. Il était donc assez évident pour toutes les personnes impliquées dans cette mission qu’ils venaient de tuer un prisonnier que nous venions de les regarder attraper et hogtie.
Les soldats du Groupe de travail sur les opérations spéciales et leurs partenaires de la Compagnie d’intervention provinciale – Uruzgan (PRC-U) se préparent à quitter la base multinationale – Tarin Kot pour mener des opérations de sécurité dirigées par la PRC-U dans la province d’Uruzgan, dans le sud de l’Afghanistan (Autorisation : ADF)
Le Marine a noté; “C’était la première fois que nous voyions quelque selected que nous ne pouvions pas justifier moralement, automobile nous savions que quelqu’un était déjà menotté, prêt à partir, fait prisonnier et nous venons de les voir tuer un prisonnier. Ce n’est pas comme un appel instantané où vous essayez de prendre une décision. C’était une décision très délibérée d’enfreindre les règles de la guerre. Je pense que c’est la première selected qui s’est produite qui ne nous convenait pas tout à fait, où nous nous disions: ‘OK, il n’y a pas d’excuse, il n’y a pas d’ambiguïté, il n’y a pas moyen de contourner celle-ci’.
Un autre incident sur une opération conjointe 2CDO-DEA en 2012 a été relaté par la Marine impliquant à la fois une exécution et l’utilisation d’une «arme de largage» pour justifier le meurtre; «Ils descendent pour un atterrissage. Dès que les Australiens sont sortis, il y avait quelqu’un assis sur un mur qui les regardait atterrir. Ils sont descendus et ont frappé le gars à plusieurs reprises dans la poitrine… Mon pote est venu et a demandé : « Hey, qu’est-il arrivé à ce gars ? Et il a dit, ‘Oh, c’est un pote mort.’ Et il est comme, ‘Pourquoi? Il n’était même pas armé. Que s’est-il passé là-bas ? Il a dit : ‘Oh, il était armé quand nous en avons fini avec lui.’ »
Des soldats de l’Armée nationale afghane et du 2e Régiment de commandos, Commandement des opérations spéciales australiennes, regardent à distance un hélicoptère CH-47 Chinook affecté au 1er Bataillon, 2e Régiment d’aviation de Fort Carson, Colorado, attaché à la 25e Brigade d’aviation de fight, arrive pour un débarquement dans la province d’Uruzgan, en Afghanistan, le 26 mars.
Selon la Marine et des sources anonymes du 2CDO, la scenario avec cet élément particulier de la pressure Commando, le peloton de novembre, est devenue si mauvaise que la DEA a refusé d’opérer avec eux. Une supply 2CDO notée ; « Je me souviens avoir parlé à [a DEA agent] après, et il a dit : ‘On ne sortira plus jamais avec ces putains de mecs’. Chaque équipe de la DEA qui est passée par là a adoré travailler avec nous et n’a eu aucun problème, mais le peloton de novembre a été le premier peloton avec lequel la DEA a dit qu’elle ne travaillerait pas.