Victoire ultra-mince pour le référendum suisse sur l’achat de chasseurs

Victoire ultra-mince pour le référendum suisse sur l’achat de chasseurs

La proposition suisse d’acquérir de nouveaux avions de fight pour l’armée de l’air suisse a à peine survécu aux urnes dimanche, avec 50,1% des quelque trois tens of millions d’électeurs éligibles votant en faveur du plan. Seulement 8 670 votes ont fait la différence entre le déroulement du plan Swiss Air 2030 comme prévu ou le retour du gouvernement suisse à la planche à dessin pour planifier le remplacement de sa flotte d’avions de fight.

Sondage le jour du référendum suggérant une répartition 50/50 entre oui et non.

Les sondages des semaines avant le référendum prévoyaient une majorité en faveur de l’achat de chasseurs, cependant, l’écart s’est refermé plus près du jour du scrutin, les sondages du jour prédisant une deadlock entre les choices. En fin de compte, 1 605 700 personnes ont voté en faveur de l’approvisionnement, et 1 597 030 ont voté contre, un résultat qui a surpris autant les partisans que les opposants à l’approvisionnement.

Un F-35A Lightning II de l’USAF à la base aérienne de Payerne pour des évaluations suisses en juin 2019. (Picture : Armée de l’air suisse)

Avec les résultats en faveur de l’approvisionnement, le Conseil fédéral suisse est désormais mandaté pour acquérir de nouveaux avions de chasse d’ici 2030, la ministre de la Défense Viola Amherd déclarant que le vote représentait “un investissement à lengthy terme dans la sécurité de la inhabitants et des infrastructures suisses”. décrivant le résultat comme un mandat pour poursuivre la section finale des évaluations de l’Eurofighter, du Rafale, du F/A-18E/F Tremendous Hornet et du F-35A Lightning II.

Les F/A-18 Tremendous Hornets de l’US Navy à la base aérienne de Payerne pour des évaluations en mai 2019. (Picture : Armée de l’air suisse)

Lors d’une apparition sur un section télévisé de Schweizer Radio und Fernsehen (le service en langue allemande de la Société suisse de radiodiffusion) couvrant le référendum, le politologue Lukas Golder a déclaré que l’un des facteurs qui ont entraîné la proximité du résultat était la pandémie de COVID-19 et ses effets, notant que la pandémie avait entraîné un changement de priorités politiques qui n’incluait pas l’achat de nouveaux avions de chasse.

Un Rafale B de l’armée de l’air française à la base aérienne de Payerne en mai 2019. (Picture : Armée de l’air suisse)

En effet, les affirmations selon lesquelles l’argent pourrait être mieux utilisé ailleurs étaient un thème récurrent dans la campagne de l’opposition à l’achat de chasseurs. Le Groupe pour une Suisse sans armée, le Parti des Verts et d’autres mouvements politiques alignés opposés à l’acquisition avaient fait valoir que les avions achetés coûteraient 24 milliards de francs sur leur durée de vie au lieu des 6 milliards de francs actuellement budgétisés dans le cadre d’Air 2030. Selon eux, le montant à dépenser aurait été mieux dépensé pour des companies sociaux comme les soins de santé ou pour contrer les effets du réchauffement climatique.

F-5E suisses en exercice. (Picture: Armée de l’air suisse)

Ce référendum intervient 6 ans après l’échec d’un référendum en mai 2014 sur l’achat de Saab Gripen MS21 pour remplacer la flotte de F-5E Tiger, 53,41% des électeurs votant alors contre l’achat de l’avion suédois, suite à la fuite d’un avion de l’armée de l’air suisse. évaluation suggérant que le Gripen MS21 était acheté pour des raisons de coût, bien qu’il soit l’choice la moins performante par rapport à l’Eurofighter et au Rafale. Le successeur du Gripen MS21, le Gripen E, a été disqualifié d’Air 2030 l’année dernière après que l’agence suisse d’approvisionnement en matière de défense Armasuisse a jugé le Gripen E comme n’étant pas prêt sur le plan opérationnel au second des essais, par rapport aux autres prétendants.

Un F/A-18 de l’armée de l’air suisse se prépare pour une sortie de nuit lors d’un exercice d’entraînement conjoint au Royaume-Uni avec la Royal Air Drive. (Picture: Armée de l’air suisse)

Aussi étroite que soit la marge, le Conseil fédéral est maintenant sur la bonne voie pour décider du sort d’avion à acquérir au milieu de 2021, les livraisons d’avions devant commencer en 2025. Le programme d’acquisition devrait s’achever en 2030, avec la Swiss Air Les F-5E Tigers et F/A-18 Legacy Hornets restants de la Drive seront retirés à la fin du programme.

Un Eurofighter de la Royal Air Drive à la base aérienne de Payerne en avril 2019. (Picture : Swiss Air Drive)

Les deux events revendiquant une victoire quelconque, il est clair que l’approvisionnement restera controversé, les opposants affirmant maintenant que la faible marge de victoire devrait disqualifier les prétendants américains par crainte d’une dépendance technologique accrue vis-à-vis des États-Unis. Les partisans du marché public contestent l’idée, affirmant que la dépendance technologique est l’une des mesures d’évaluation utilisées. Levin Lempert, secrétaire du Groupe pour une Suisse sans armée, a depuis déclaré que le groupe envisageait la création d’une initiative populaire contre tout avion que l’armée de l’air suisse déciderait de se procurer.