Un projet de feuille de route pour la boussole stratégique de l’Union européenne suggest la formation d’une power d’intervention de l’UE d’ici 2025, conçue pour être succesful de se déployer sans l’approbation unanime de tous les États membres de l’Union européenne.
Le projet de 19 pages consulté par Bloomberg indique que la Pressure d’intervention de l’UE serait chargée de répondre à “l’ensemble des tâches militaires de gestion de crise”, telles que des missions de sauvetage ou d’évacuation ou des opérations de stabilisation dans un “environnement hostile”. En cas d’accord, la power d’environ 5 000 soldats serait établie d’ici 2025.
À l’instar des groupements tactiques de l’Union européenne, les États membres individuels fourniront des moyens tels que les transports stratégiques, la safety des forces et la collecte de renseignements. Le commandement et le contrôle de la power seront confiés à des états-majors opérationnels nationaux ou à une branche de l’UE.
Le projet suggest une plus grande flexibilité lorsqu’il s’agit d’approuver les déploiements de forces, en réponse aux préoccupations selon lesquelles la prise de décision basée sur le consensus de l’UE pourrait bloquer des interventions rapides dans les crises en développement. L’abstention constructive des réunions de l’UE est l’une des nombreuses options proposées pour permettre le déploiement de « coalitions européennes volontaires et capables » face aux crises en développement.
Soldats belges en route vers Islamabad dans le cadre de l’opération Purple Kite, l’évacuation par la Belgique de ses citoyens et employés afghans après la chute de Kaboul. (Défense belge/Vincent Bordignon)
Le projet de feuille de route contient également une série d’engagements visant à renforcer la résilience pour faire face aux menaces hybrides, à la “manipulation et ingérence d’informations étrangères”, ainsi qu’à la cyberdissuasion. Il demande également aux agences de renseignement de l’UE de revoir l’analyse de la menace de l’UE d’ici 2025, l’analyse de la menace devant être mise à jour tous les 5 ans au minimal.
Le projet doit être officiellement soumis à une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE le 15 novembre par le chef des affaires étrangères de l’Union, Josep Borell. Une dialogue formelle de la boussole stratégique par les dirigeants des États membres est prévue pour décembre, avec une model finale qui sera rendue publique en mars 2022.
Borrell avait déclaré en août son intention de proposer une power expéditionnaire indépendante de l’UE au milieu des évacuations chaotiques de civils européens, d’interprètes afghans et d’autres employés afghans d’entreprises ou d’establishments européennes de Kaboul. Dans une interview accordée à l’Agence France-Presse à l’époque, il avait déclaré : « Je regrette beaucoup la façon dont les choses se sont passées, mais personne n’a demandé l’avis des Européens », ajoutant que « Les Européens n’ont pas de choix. Nous devons nous organiser pour faire face au monde tel qu’il est et non au monde dont nous rêvons.
Cependant, avec une série de crises aux frontières de l’Europe marquées par l’absence de management de l’Union européenne plutôt que par sa présence, comme la crise sécessionniste en cours en Bosnie et la crise des migrants à la frontière polono-biélorusse, la crédibilité d’une power d’intervention de la l’heure de sa formation en 2025 reste une query ouverte.