Les États-Unis vont construire des infrastructures militaires supplémentaires en Norvège

Les États-Unis vont construire des infrastructures militaires supplémentaires en Norvège

Le 16 avril, la Norvège a annoncé qu’elle avait révisé un accord avec les États-Unis sur la réglementation des activités militaires américaines en Norvège. En vertu de l’accord révisé, les États-Unis seront autorisés à construire leurs propres installations en Norvège, mais pas des bases militaires indépendantes. Les plans comprennent actuellement la building d’infrastructures supplémentaires sur trois aéroports norvégiens à Rygge, Sola et Evenes et à la station navale de Ramsund. Deux de ces emplacements se trouvent dans le sud de la Norvège ; deux sont au nord. Le ministre norvégien de la Défense, Frank Bakke-Jensen, a cité un hangar pour un avion P-8 Poseidon exploité par les États-Unis comme un exemple potential des installations qui seront construites.

Un P-8 Poséidon américain (Darren Koch)

Le nouvel accord devrait renforcer la place de la Norvège par rapport à la Russie. Des rapports récents des providers de renseignement norvégiens ont identifié la Russie comme une menace clé et, en tant que nation arctique, le pays s’est montré préoccupé par l’growth des activités militaires de la Russie dans le cercle arctique. Les sous-marins nucléaires russes opèrent près des côtes norvégiennes en plus grand nombre et de plus en plus fréquemment. L’avion Poséidon évoqué par le ministre de la Défense pourrait être particulièrement utile pour détecter leur activité.

Cependant, Bakke-Jensen a nié que le nouvel accord soit une escalade des tensions avec la Russie. Au lieu de cela, le ministre de la Défense l’a présenté comme facilitant une plus grande coopération entre les États-Unis et la Norvège.

« La défense de la Norvège repose sur trois éléments principaux : la capacité de défense nationale, la défense collective par le biais de l’OTAN et des plans de renforcement bilatéraux avec des alliés proches. Le développement continu de la coopération en matière de défense avec les États-Unis complète nos propres efforts pour renforcer la capacité des forces armées norvégiennes.

Marines américains participant à l’exercice Chilly Response 2016 (Torbjørn Kjosvold/Forces armées norvégiennes)

Le nouvel accord intervient alors que la Norvège se prépare à accueillir l’un des plus grands exercices d’après-guerre froide jamais menés dans l’Arctique. Chilly Response 2022 devrait inclure des contributors de divers pays de l’OTAN, soit 40 000 contributors, et mettra l’accent sur les forces navales et aériennes. Un renfort de la Norvège sera le scénario et une invitation pour la Russie à envoyer des observateurs est prévue.