Le gouvernement canadien a décidé de suspendre les exportations de systèmes d’imagerie et de ciblage électro-optiques utilisés dans les véhicules aériens de fight sans pilote de fabrication turque, à la suite d’allégations de groupes de désarmement canadiens et d’organisations canado-arméniennes selon lesquelles des UCAV turcs équipés de capteurs étaient exploités par l’Azerbaïdjan en combats au Nagano-Karabakh.
L’annonce a été faite lundi, le ministre canadien des Affaires étrangères François-Philippe Champagne déclarant :
« Au cours des derniers jours, certaines allégations ont été faites concernant la technologie canadienne utilisée dans le conflit militaire du Nagano-Karabakh.
En apprenant ces allégations, j’ai immédiatement demandé à Affaires mondiales Canada d’enquêter sur ces allégations.
Conformément au solide régime de contrôle des exportations du Canada et en raison des hostilités en cours, j’ai suspendu les permis d’exportation pertinents vers la Turquie, afin de laisser le temps d’évaluer davantage la scenario.
Le Canada proceed d’être préoccupé par le conflit en cours dans le Haut-Karabakh, qui se traduit par des bombardements de communautés et des victimes civiles.
Nous demandons que des mesures soient prises immédiatement pour stabiliser la scenario sur le terrain et réitérons qu’il n’y a pas d’various à une answer pacifique et négociée à ce conflit.
Picture Baykar de la vue à travers le capteur électro-optique WESCAM MX-15D du TB2
Bien qu’ils ne soient pas directement mentionnés par leur nom dans la déclaration, les permis d’exportation concernent ceux des systèmes de capteurs électro-optiques et infrarouges L3Harris WESCAM MX-15D. Les systèmes de capteurs, fabriqués à Burlington, en Ontario, sont les principaux capteurs de l’UCAV Baykar Bayraktar TB2. Les séquences TB2 ont été un incontournable des revendications / séquences de fight azerbaïdjanaises depuis le début des combats, avec des vidéos après vidéos de l’UCAV engageant des positions arméniennes régulièrement diffusées, y compris la destruction de systèmes de défense aérienne à courte portée.
Écran d’une vidéo du ministère turc de la Défense montrant un TB2 engageant un char de l’armée arabe syrienne lors de l’intervention turque à Idlib. Notez l’augmentation des éléments d’affichage qui sont flous mais identifiables.
La suspension des licences d’exportation fait suite à une déclaration du Premier ministre Justin Trudeau le 2 octobre selon laquelle Ottawa enquêtait sur l’utilisation des capteurs lors des combats au Haut-Karabakh, à la suite de plaintes du groupe de désarmement Mission Ploughshares et de membres de la communauté arméno-canadienne. Le Canada a imposé un embargo sur les ventes d’armes à la Turquie depuis l’incursion de la Turquie dans le nord-est de la Syrie en octobre 2019, mais a ensuite assoupli les situations de l’embargo pour permettre l’exportation de capteurs précédemment commandés.
Vidéo du ministère azerbaïdjanais de la Défense montrant des TB2 engageant des systèmes de défense aérienne à courte portée 9K33 Osa. La vidéo ne montre que le centre de l’écran par rapport aux photographs précédentes.
Le ministère turc des Affaires étrangères a répondu le lendemain, accusant le gouvernement canadien de faire deux poids deux mesures, notant que le Canada n’avait « aucune objection à exporter des armes vers des pays qui sont militairement impliqués dans la crise au Yémen, où l’une des plus grandes tragédies humanitaires de ce siècle se déroule ».
Les effets de la suspension de la licence d’exportation restent cependant à voir. La query évidente des résultats de l’enquête mise à half, il est clair que l’attrition au fight n’entraînera probablement pas le besoin de plus d’unités, automotive les revendications arméniennes toujours croissantes d’UAV azerbaïdjanais abattus semblent être des UAV d’statement plus petits, des munitions qui rôdent ou même des leurres dans n’importe quel endroit. peu de preuves sont fournies. L’attrition des systèmes de défense aérienne arméniens limite également leur capacité à engager des UAV à moyenne altitude et longue endurance comme le TB2.
Savunma Sanayiimiz engelleme ve ambargo kararlarına aldırmadan yoluna devam ediyor.
SİHA’larımıza takılıp kullanıma alınacak CATS kameralarımız seri üretime geçiyor, emeği geçenlere teşekkürler.@aselsan’da bir üst modeli geliştirme çabalarımızı da hızlanarak devam ettiriyoruz. pic.twitter.com/ZKiO4zYVN9
– Ismail Demir (@IsmailDemirSSB) 6 octobre 2020
L’usure non liée au fight, cependant, pourrait être un problème. Baykar prétend être en mesure d’effectuer l’entretien des capteurs EO/IR, mais tout entretien nécessitant de renvoyer le capteur à WESCAM au Canada pourrait poser un problème pour la réexportation du capteur réparé, selon The Globe and Mail. Des plans sont depuis longtemps en cours pour le remplacement du capteur WESCAM par un capteur turc entièrement indigène, le chef de la présidence turque des industries de la défense Ismail Demir tweetant que les capteurs indigènes entreraient bientôt en manufacturing de masse. Cependant, un calendrier concret pour cela et leur set up sur des drones turcs reste insaisissable. Quoi qu’il en soit, l’intérêt étranger pour le TB2 reste inébranlable pour le second, la Serbie exprimant maintenant son intérêt pour leur achat.