Le service nationwide des gardes-frontières de Lituanie a accusé les gardes-frontières biélorusses d’avoir franchi illégalement la frontière entre la Lituanie et la Biélorussie mardi, lors d’une tentative de conduire un groupe de 35 migrants irakiens en Lituanie. L’incident est le dernier en date de ce que Vilnius a qualifié de “guerre hybride” de la Biélorussie.
Le service des gardes-frontières a publié une vidéo de l’incident présumé près du village de Dieveniskes sur les réseaux sociaux, montrant 12 gardes-frontières biélorusses en tenue anti-émeute faisant la queue derrière un groupe de migrants s’approchant des gardes-frontières lituaniens, certains des migrants filmés tentant de passer devant les gardes-frontières. La vidéo coupe ensuite les gardes-frontières biélorusses se tenant plus près de la caméra, les Biélorusses ayant franchi un fossé qui marque la frontière entre la Biélorussie et la Lituanie.
En réponse à une vidéo publiée par Minsk qui affirmait que les gardes-frontières lituaniens avaient physiquement repoussé les migrants de l’autre côté de la frontière, le service nationwide des gardes-frontières a également publié des photographs de caméras de sécurité de ce qu’il prétend être les quatre “provocateurs” filmés par Minsk. Les photographs montrent les “provocateurs” traversant brièvement la frontière avant de revenir à l’approche des gardes-frontières lituaniens, les gardes-frontières n’entrant jamais en contact avec les quatre. Des photographs de téléphones portables montrent ensuite que les quatre sont filmés par des gardes-frontières biélorusses, affirmant avoir été repoussés de power en Biélorussie.
Les gouvernements de Lituanie, de Lettonie et de Pologne ont tous accusé la Biélorussie de “guerre hybride” contre eux en représailles aux sanctions de l’Union européenne imposées à la Biélorussie à la suite de sa répression de l’opposition au régime du dictateur Alexandre Loukachenko ou de son soutien aux mouvements d’opposition biélorusses. La Lituanie a accusé la Biélorussie d’avoir amené des migrants à Minsk avec des visas touristiques biélorusses, avant de les conduire en Lituanie pour demander l’asile, créant une crise migratoire qui, selon Vilnius, est une représailles pour les sanctions imposées après que la Biélorussie a détourné un avion de ligne pour détenir le journaliste dissident Roman Protasevich.
Alors que l’autorité des Nations Unies pour les réfugiés affirme que les flux de migrants semblent avoir pour la plupart diminué, le gouvernement lituanien proceed de rencontrer des difficultés pour loger les migrants arrivés dans le pays et fournir des ressources adéquates lors du traitement de leurs demandes d’asile, les bâtiments abandonnés étant désormais réaffectés en tant que centres de détention en plus des tentes et des bâtiments préfabriqués. Les manifestations anti-migrants ont déjà dégénéré en émeutes, avec deux policiers blessés lors d’une de ces émeutes après que des militants anti-migrants ont fait irruption dans une base militaire où un centre de détention était en cours de building.
Україна🇺🇦 направила Литовській Республіці🇱🇹 гуманітарну допомогу для хзвсу
Більше 38 тонн гуманітарного вантажу відправилися сьогодні, 12 серпня, із України до ви до Ли. Допомога сприятиме посиленню охорони кордонів від нелегальних мігрантів. https://t.co/hdOE0OZx3r pic.twitter.com/hGQjEFrBzB
– DSNS.GOV.UA (@SESU_UA) 12 août 2021 Une expédition de 38 tonnes de fil de fer barbelé par le Service nationwide d’urgence d’Ukraine vers la Lituanie.
En raison de ces difficultés, la Lituanie a déclaré l’état d’urgence en juillet pour ce qu’elle a décrit comme l’utilisation des migrants comme une “arme politique”, avec plus de 4 100 personnes qui auraient été détenues pour immigration illégale au début du mois d’août, contre 81 pendant toute l’année 2020. En plus de demander l’aide de l’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes Frontex, Vilnius a également décidé de construire une clôture en fil de fer barbelé le lengthy de la frontière de 550 kilomètres avec la Biélorussie, recevant des fils de fer barbelés supplémentaires d’Estonie et d’Ukraine ( qui a livré 38 tonnes de fil de fer barbelé comme “aide humanitaire”) après l’épuisement des shares lituaniens.