Depuis plus d’un mois, des navires chinois sont stationnés juste au massive de Whitsun Reef, en mer de Chine méridionale. Le territoire est revendiqué à la fois par la Chine et les Philippines, mais une décision de la Cour permanente d’arbitrage rendue en 2016 a déjà rejeté les revendications chinoises dans ce domaine comme illégitimes. Les Philippines ont accusé la Chine d’y masser sa milice maritime tandis que la RPC a rejeté ces accusations, automotive les Philippines “mettent en avant” une menace inexistante.
Navires chinois au massive de Whitsun Reef (through SCMP)
Ces derniers jours, la state of affairs s’est encore aggravée avec des informations faisant état de navires chinois armés chassant des navires civils philippins dans la région, dont un transportant la presse. Les Philippines ont réagi en déployant de plus en plus d’avions dans la zone contestée, en documentant l’incident et en restant vocales sur la query.
Pendant ce temps, l’agence Xinhua, liée au PCC, a publié une déclaration du ministère des Affaires étrangères de la RPC affirmant que « la coopération amicale entre la Chine et les Philippines l’emporte de loin sur les différences maritimes ». Reste à savoir si la query conduira à un changement de politique du président Duerte qui, jusqu’à présent, luttait pour une coopération plus étroite avec la Chine et une moindre dépendance vis-à-vis des États-Unis.
Plus près des côtes chinoises, la RPC a intensifié ses efforts pour intimider Taïwan. Le PLAN a effectué des exercices simultanés à l’est et à l’ouest de Taiwan plus tôt dans la semaine, qui comprenaient le porte-avions Liaoning. De plus, les incursions d’avions de l’APL dans la zone d’identification de la défense aérienne de Taïwan ADIZ se sont intensifiées, certains analystes notant que celles-ci commencent de plus en plus à inclure des schémas de vol « de contournement ». La Chine, comme d’habitude, a affirmé qu’il s’agissait d’exercices de routine qui ne devraient préoccuper personne.
Le ministère de la Défense nationale de Taïwan publie through Twitter une cartographie des trajectoires de vol de la RPC
Les États-Unis ont répondu en faisant naviguer le destroyer USS John S. McCain dans le détroit de Taiwan. Washington a d’ailleurs réitéré verbalement son attachement à la défense de Taïwan et des Philippines. Comme l’a déclaré mercredi le porte-parole du Département d’État américain, Ned Worth :
“Une attaque armée contre les forces armées, les navires publics ou les aéronefs des Philippines dans le Pacifique, y compris en mer de Chine méridionale, déclenchera nos obligations en vertu du traité de défense mutuelle américano-philippin.”
Le Japon, malgré sa place pacifiste traditionnelle, s’est également fait plus entendre sur le défi posé par la Chine. Des représentants du gouvernement japonais ont exprimé leur inquiétude face aux activités chinoises et ont proposé des réunions bilatérales 2+2 avec les ministres de la Défense et des Affaires étrangères du Japon et des acteurs régionaux clés tels que l’Indonésie.