Fin des opérations de double contrôle des pêches dans le Pacifique

Fin des opérations de double contrôle des pêches dans le Pacifique

Des opérations simultanées ont pris fin dans le Pacifique Nord et Sud visant à lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN). L’opération Kurukuru a été menée dans le Pacifique Sud entre le 23 octobre et le 4 novembre. Kurukuru a été organisé et exécuté par l’Agence des pêches du Discussion board des îles du Pacifique (FFA). Pendant ce temps, plus au nord, l’opération North Pacific Guard s’est déroulée du début septembre au début novembre et a impliqué du personnel du Canada, du Japon, de la Chine, de la Russie, de la Corée du Sud et des États-Unis.

Le HC-130J Tremendous Hercules de la Garde côtière américaine affecté à la station aérienne de Kodiak, en Alaska, arrive à la base aérienne de Yokota, au Japon, le 12 août 2021, à l’appui de l’opération North Pacific Guard. (Photograph US Air Power par Yasuo Osakabe)

Au cours de l’opération North Pacific Guard, des équipes des États-Unis, du Canada, du Japon et de la Corée du Sud ont arraisonné, fouillé et enquêté sur plusieurs navires, identifiant finalement 42 violations des règles pertinentes des organisations régionales de gestion des pêches (ORGP). Selon un communiqué de Pêches et Océans Canada, ces contrevenants seront référés à l’État du pavillon de leur navire pour faire face à des mesures d’software de la loi. Si ces navires naviguent sous des pavillons de complaisance (FoC), comme le fait une grande partie de la flotte de pêche mondiale, il est peu possible que de nombreux contrevenants, voire aucun, subiront de graves répercussions.

Les équipages à bord du garde-côte américain Bertholf se préparent à monter à bord d’un navire de pêche dans le Pacifique Nord le 21 septembre 2021. L’équipage de Bertholf patrouillait à l’appui de l’opération North Pacific Guard, la composante de la Garde côtière d’une opération multilatérale d’software de la loi sur la pêche conçue pour détecter et dissuader les activités de pêche illégales, non déclarées et non réglementées. – Photograph des garde-côtes américains.

L’USCGC Bertholf (WMSL-750) a dirigé l’opération, qui a également été appuyée par des aéronefs, dont un Sprint-8 de Pêches et Océans canadiens en provenance du Japon.

Plus au sud, les garde-côtes américains (USCG) Quick Response Cutters USCGC William Hart (WPC-1134) et Myrtle Hazard (WPC-1139) ont participé à l’opération Kurukuru, organisée par la Discussion board Fisheries Company.

L’officier marinier Mark Kaiguguia de la Power de défense de Papouasie-Nouvelle-Guinée travaille avec le département d’équipage du HMAS Wollongong lors d’exercices d’entraînement sur le canot pneumatique à coque rigide du navire pendant l’opération Solania. (Le Commonwealth d’Australie)

L’opération Kurukuru a impliqué plus de 20 navires, dont 15 de la classe Guardian ou Pacific. Les membres du Pacific Quad (Australie, France, Nouvelle-Zélande et États-Unis) ont également fourni cinq autres navires. Sept avions, dont un USCG HC-130, ont également participé à l’opération qui a couvert 23 hundreds of thousands de kilomètres carrés de mer et 15 zones économiques exclusives.

Un équipage de la station aérienne de la Garde côtière Kodiak HC-130 Hercules décolle d’une piste d’atterrissage à Sitka, Alaska, le 16 novembre 2020. L’équipage de Kodiak a livré des pièces d’avion. Photograph de courtoisie de Don Kluting.

Au cours de l’opération Kurukuru, 300 navires ont été aperçus par voie aérienne, spatiale ou maritime et 78 ont été abordés, soit en cours de route, soit au port. La FFA n’a pas rendu public le pourcentage de navires, le cas échéant, qui se sont livrés à des comportements illégaux ou suspects.

Picture de couverture avec l’aimable autorisation du Commonwealth d’Australie.