L’Australie annonce son intention d’acquérir Tomahawk et JASSM-ER

L’Australie annonce son intention d’acquérir Tomahawk et JASSM-ER

Le Premier ministre australien, Scott Morrison, a annoncé que l’Australie poursuivra l’achat de missiles de croisière Tomahawk pour ses destroyers de classe Hobart, ainsi que de JASSM-ER pour ses F/A-18 Tremendous Hornets et F-35A Lightning.

L’annonce fait suite à une nouvelle majeure concernant l’annulation par la Royal Australian Navy du programme de sous-marins de classe Assault, une classe de navires qui aurait été basée sur le sous-marin de classe Barracuda de la marine française, conçu par Naval Group. Au lieu de cela, la Royal Australian Navy a choisi d’acquérir des sous-marins à propulsion nucléaire avec l’aide des États-Unis et du Royaume-Uni.

Le destroyer de guerre aérienne de classe Hobart de la Royal Australian Navy HMAS Hobart (DDG 39) (photograph de l’US Navy par le spécialiste de la communication de masse de 2e classe Charles Oki)

L’Australie est le deuxième pays à avoir récemment annoncé son intention d’équiper sa marine du missile de croisière Tomahawk. Suivre les traces de la Marine royale canadienne, qui, selon la rumeur, envisage également le missile de croisière Tomahawk pour sa classe de frégates Canadian Floor Combatant. L’achat australien portera probablement sur la dernière variante de Tomahawk, surnommée le Block V, que la marine américaine achète actuellement. Les missiles seront transportés par les destroyers de classe Hobart de la Royal Australian Navy, rejoignant un sure nombre de nouveaux systèmes d’armes acquis pour équiper la classe.

Le bloc Tomahawk-V

Le destroyer lance-missiles de classe Arleigh Burke USS Barry lance un missile Tomahawk en soutien à l’opération Odyssey Daybreak le 19 mars 2011 (US Navy/Fireman Roderick Eubanks)

La dernière variante du Tomahawk apporte de nombreux changements au missile de croisière bien connu. Le Tomahawk Block V aura différentes sous-variantes appelées Block Va et Vb. Le missile Block V de base comprendra une mise à niveau complète des systèmes de navigation et de traitement interne du missile, selon les paperwork budgétaires de l’exercice 22 :

«Le Block V est un missile TACTOM (Block IV) modernisé qui comprend la mise à niveau des communications de navigation (NAVCOMM) et le package deal de communication avancé (ACP). Ces mises à niveau TACTOM constant en la radio ISBS (Built-in Single Field Resolution), deux nouvelles antennes et le câblage associé, un nouveau capot central, des modifications de la construction arrière et du capot arrière et l’set up de l’ACP.

Le Block Va, surnommé Maritime Strike Tomahawk (MST), sera la dernière variante à ramener la capacité anti-navire à la famille Tomahawk, qui a été abandonnée lorsque le missile anti-navire Tomahawk (TASM) authentic a été retiré. Le nouveau missile inclut des changements dans la façon dont le missile recherche des cibles, il utilise les mêmes methods de recherche que celles utilisées par le LRASM. Raytheon aurait terminé les checks sur le terrain d’un chercheur ESM avancé à installer dans le cadre du programme d’amélioration. Il peut suivre plusieurs cibles à la fois et dispose d’un réseau conforme à giant bande composé de 16 antennes.

Ces capacités permettront au MST de surmonter les défis associés au TASM de la fin de la guerre froide. L’autre variante, le bloc Vb, intègre une nouvelle ogive qui mix les effets d’une ogive à fragmentation par explosion avec une capacité de pénétration accrue. Cela permet au missile de traiter un giant éventail de cibles terrestres. Les nouvelles mises à niveau incluent également l’introduction de récepteurs GPS M-code sur certains Tomahawks. En 2020, la marine américaine a déclaré que l’ensemble de son inventory de missiles Tomahawk serait mis à niveau vers la norme Block V.

Le JASSM-ER

Un équipage de chargeur d’armes télécharge un missile à distance air-sol sur un pylône externe sur un B-1B Lancer à Edwards Air Pressure Base, Californie, le 2 décembre. Le lanceur a mené avec succès une démonstration de libération externe du JASSM à l’aide du pylône dans le ciel au-dessus de la base aérienne de Holloman, au Nouveau-Mexique, le 4 décembre. (Photograph de l’Armée de l’air par Joshua Miller)

JASSM-ER est la variante de manufacturing actuelle de la famille JASSM de missiles de croisière d’attaque terrestre. Le missile a une portée de 900 km (532 miles) et utilise une conception et une mise en forme furtives pour échapper à la détection par les systèmes de défense aérienne modernes. Le JASSM-ER est actuellement en service dans l’US Air Pressure. Bien que ce soit la première fois qu’un projet d’acquisition de JASSM-ER est annoncé par l’Australie, le pays a déjà signé un accord pour produire localement le LRASM, la variante anti-navire du JASSM-ER. L’accord, qui a été finalisé en 2020 entre Lockheed Martin et Thales Australia, ouvrirait une usine de manufacturing locale pour la variante lancée en floor du missile. Par conséquent, il est possible que les missiles JASSM-ER qui seront achetés par l’Australie seront produits localement dans la même set up. Le communiqué de presse indique que le missile JASSM-ER sera intégré à la flotte de F/A-18C/D Hornet et F-35A Lightning de la Royal Australian Air Pressure.

Les missiles Tomahawk et JASSM-ER permettront aux Forces de défense australiennes de tenir en hazard des cibles à longue portée, une capacité qui manquait aux Australiens au cours des dernières décennies et qu’ils étaient destinés à acquérir à nouveau. Ces nouveaux systèmes rejoignent de nombreux éléments coûteux que les Forces de défense australiennes prévoient d’acquérir dans les années à venir, notamment une foule de systèmes dont nous avons fait état dans le passé, tels que la dernière génération de missiles surface-air et le LRASM anti- missile de navire. L’annonce de ces nouveaux missiles fait suite à plusieurs développements majeurs liés à la défense en provenance de la région indo-pacifique cette semaine. L’Australie prévoit d’acquérir ces systèmes et d’augmenter ses dépenses de défense reflète des développements similaires en Corée du Sud et au Japon. Bien que ces achats et demandes récents soient sans aucun doute perçus comme déstabilisants pour la région par beaucoup, ils sont les conséquences malheureuses de développements similaires en Chine. Ainsi, les nations de la région ont été contraintes de réagir en renforçant leurs capacités défensives et offensives.