Les forces tigréennes se retirent des régions voisines et appellent au cessez-le-feu

Les forces tigréennes se retirent des régions voisines et appellent au cessez-le-feu

Le chef du Entrance de libération du peuple du Tigré (TPLF) a déclaré que les forces alignées avec eux se retiraient des régions voisines du nord de l’Éthiopie, appelant à un cessez-le-feu pour mettre fin à la guerre civile de 13 mois entre le parti au pouvoir de la région du Tigré et le parti éthiopien gouvernement fédéral.

Dans une lettre adressée au secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, le chef du TPLF, Debretsion Gebremichael, a écrit qu’il pensait que “l’acte audacieux de retrait du TPLF serait une ouverture décisive pour la paix”, exprimant l’espoir que le retrait des forces tigréennes d’Afar et Amhara permettrait à la communauté internationale de livrer une aide alimentaire au Tigré. Depuis son retrait d’une grande partie du Tigré en juin, le gouvernement fédéral éthiopien a été accusé de bloquer la région, empêchant l’aide et d’autres fournitures d’entrer dans la région.

La lettre accuse la communauté internationale d’avoir “complètement échoué” à remplir ses obligations de safety des civils en vertu de la responsabilité de protéger, avec la création d’une zone d’exclusion aérienne pour les avions et drones hostiles au-dessus du Tigré demandée. En outre, la lettre demande l’imposition d’embargos sur les armes à l’Éthiopie et à l’Érythrée, ainsi qu’un mécanisme des Nations Unies pour vérifier le retrait « whole » des forces armées extérieures du Tigré.

Gebremichael nie que le TPLF cherche à “s’installer à la tête d’un gouvernement en Éthiopie” dans la lettre. Au lieu de cela, il appelle à un “dialogue inclusif” pour former un “cadre convenu sur la voie à suivre”, avec la libération des prisonniers politiques et la fin de la censure parmi les circumstances préalables au dialogue.

Le pont d’Alweha entre Woldiya et Kobo a été partiellement soufflé par les TDF lors de leur retraite vers le nord. La route était également bloquée par des barricades. pic.twitter.com/nWbLxVPh17

– Carte de l’Éthiopie (@MapEthiopia) 19 décembre 2021

La lettre affirme que les forces tigréennes sont « intactes et invaincues sur le terrain », malgré une série de retraites depuis fin novembre. Addis-Abeba avait lancé une contre-offensive fin novembre qui a depuis annulé une grande partie des avancées tigréennes vers la capitale éthiopienne faites depuis juillet, le Premier ministre Abiy Ahmed dirigeant les troupes pro-gouvernementales du entrance.

L’apparente inversion des fortunes sur le champ de bataille n’a pas fait grand-chose pour endiguer le flot de rapports d’abus commis par les deux events tout au lengthy des combats. Vendredi dernier, le Conseil des droits de l’homme des Nations unies a voté en faveur de la création d’une fee indépendante de trois consultants chargés de recueillir des preuves des violations des droits de l’homme en Éthiopie et d’identifier les responsables. Alors qu’Addis-Abeba s’est engagé à ne pas coopérer avec ce qu’il décrit comme un mécanisme “à motivation politique”, Gebremichael a salué sa création dans sa lettre, affirmant que le TPLF “étendra toute coopération” à la fee.