Loukachenko: “Pas d’autre option” que d’utiliser des bombardiers stratégiques russes pour les patrouilles frontalières

Loukachenko: “Pas d’autre option” que d’utiliser des bombardiers stratégiques russes pour les patrouilles frontalières

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a affirmé qu’il avait besoin de la présence de bombardiers stratégiques russes à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne afin de « surveiller » la crise des migrants là-bas.

Les déclarations du 12 novembre faisaient suite à un exercice d’entraînement de deux bombardiers stratégiques russes Tu-160 au-dessus de la Biélorussie, où les deux bombardiers à capacité nucléaire ont effectué des simulations de bombardements. Minsk avait déclaré mercredi que de tels vols seraient désormais effectués régulièrement, après que deux Tu-22M3 russes se soient entraînés avec des postes de commandement au sol biélorusses ce jour-là.

Vidéo publiée par le ministère russe de la Défense de la mission de formation.

En plus de menacer de couper le flux de gaz naturel russe qui transite par la Biélorussie vers l’Europe en représailles à toute nouvelle sanction imposée au cours de la crise, Loukachenko a déclaré :

« Nous devons constamment surveiller la state of affairs à la frontière. Laissez-les grincer, laissez-les crier. Oui, ce sont des bombardiers capables de transporter des armes nucléaires. Mais nous n’avons pas d’autre possibility. Il faut voir ce qu’ils font là-bas au-delà des frontières.

Les médias d’État biélorusses ont également cité l’autocrate affirmant qu’il y avait eu des tentatives de transfert d’armes aux migrants bloqués à la frontière polono-biélorusse comme une provocation. Cependant, aucune preuve n’a été fournie, ni aucun détail sur qui exactement était accusé d’avoir fourni des armes.

Un diplomate qui s’est entretenu avec Euronews a suggéré que les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne pourraient approuver un cinquième paquet de sanctions contre la Biélorussie dès lundi prochain. Selon le diplomate, la fee exécutive de l’UE a décidé d’inclure les compagnies aériennes opérant des vols transportant des migrants vers Minsk comme cibles de sanctions, aux côtés d’autres individus et entreprises.

Environ 3 centaines de migrants se sont rassemblés au level de passage frontalier entre la Biélorussie et la Pologne. Selon certaines informations, les gardes biélorusses n’autorisent pas les gens à traverser la frontière légalement, les poussant même dans la forêt en utilisant la pressure et des chiens de garde. pic.twitter.com/mmWV1slUwf

– Franak Viačorka (@franakviacorka) 11 novembre 2021

L’ambassade d’Irak à Minsk a annoncé qu’elle organiserait un vol d’évacuation pour les citoyens irakiens “souhaitant revenir” de Biélorussie, en affichant un numéro WhatsApp et une adresse e-mail pour les personnes souhaitant rentrer. Cependant, avec des informations faisant état de soldats biélorusses refoulant des migrants qui souhaitent quitter les campements le lengthy de la barrière frontalière, il n’est pas clair si quiconque souhaite être évacué sera autorisé par les autorités biélorusses.