Les Forces démocratiques syriennes ont annoncé jeudi qu’elles menaient des opérations de balayage pour extirper les derniers combattants de l’État islamique encore retranchés après une semaine de combats à la jail d’al-Sina’a à Hasakah. Les forces dirigées par les Kurdes avaient affirmé mercredi avoir repris la jail pour détenus de l’État islamique dans le nord-est de la Syrie, près d’une semaine après qu’une tentative d’évasion de jail de l’EI ait submergé la sécurité de la jail.
Malgré les affirmations des FDS selon lesquelles la zone autour de la jail et ses environs a été sécurisée, les médias qui ont visité la jail se sont retrouvés sous le feu des combattants de l’EI plus tôt jeudi. Le SDF a depuis trouvé ce qu’il décrit comme des “enclaves terroristes camouflées” dans les dortoirs nord du complexe pénitentiaire, offrant une couverture à 60 à 90 combattants de l’EI. Alors qu’un porte-parole a déclaré que les combattants avaient la possibilité de se rendre pacifiquement, ils seraient traités “fermement” s’ils continuaient à tenir.
Deux engins explosifs improvisés transportés par véhicule avaient percuté le complexe pénitentiaire dans la soirée du 20 janvier avant d’exploser, déclenchant une évasion de jail dans l’établissement qui aurait détenu au moins 3 500 détenus avant l’incident, avec près de 850 enfants parmi ceux qui y étaient détenus. . Alors que les FDS affirment qu’environ 1 200 prisonniers ont depuis été repris et 175 tués dans les combats pour reprendre la jail, un décompte précis des morts et des évadés reste insaisissable.
Lors de raids approfondis ciblés sur les dortoirs où les terroristes étaient barricadés, nos forces ont forcé d’autres tons de terroristes mutins et assaillants de Daech à se rendre, il y a une demi-heure, dans la jail d’al-Sina’a. pic.twitter.com/SVTQJcSV54
– Farhad Shami (@farhad_shami) 26 janvier 2022
Alors que la coalition dirigée par les États-Unis contre l’EI qui soutient les FDS avait initialement tenté de minimiser l’évasion de la jail comme une “tentative désespérée de faire preuve de pertinence”, a averti le commandant de la Power opérationnelle interarmées combinée – Opération Inherent Resolve, le général de division John W. Brennan, Jr. mercredi que l’évasion de la jail et les combats qui ont suivi ont mis en évidence la state of affairs sécuritaire de plus en plus précaire autour des centres de détention pour combattants de l’EI dans le nord-est de la Syrie :
« Il s’agit d’un problème mondial qui nécessite que de nombreux pays se réunissent pour développer une resolution sturdy à lengthy terme. Les prisons de fortune à travers la Syrie sont un terreau fertile pour l’idéologie défaillante de Daech. Nous devons enquêter de manière approfondie sur les circonstances qui ont permis à cette attaque de se produire.
Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires rapporte que 45 000 personnes ont été déplacées au 26 janvier par les combats à Hasakah et dans les environs. La distribution de l’aide humanitaire a également été interrompue en raison des combats, limitant l’help accessible aux personnes déplacées dans des circumstances hivernales difficiles.
#SDF appelle @UN pour exhorter les pays à accélérer le départ de leurs citoyens arrêtés, qui ont des antécédents de terrorisme.
Aussi SDF a appelé @UNICEF et les #ONG à apporter leur soutien à #AANES, pour préparer des centres de réhabilitation selon les normes humanitaires internationales. pic.twitter.com/ibjHDoCKEp
– Centre de coordination et d’opérations militaires – SDF (@cmoc_sdf) 27 janvier 2022
Avec des informations selon lesquelles environ 300 combattants de l’EI avaient été impliqués dans l’attaque contre la jail, l’évasion de la jail met également en évidence la réorganisation de l’EI depuis sa défaite territoriale en 2019, étant la plus grande attaque en Syrie depuis lors. Plus inquiétant encore, l’évasion de la jail a été exécutée avec succès malgré la découverte et l’échec d’un précédent complot de l’EI pour le faire par les forces des FDS au début de novembre 2021, soulevant des questions sur les capacités organisationnelles de l’EI à se remettre d’un tel revers, et si les forces des FDS étaient devenues complaisants au cours des deux mois écoulés depuis le déjouement du complot de novembre.