Les 30 et 31 mars, l’académie militaire française de Saint-Cyr Coëtquidan a effectué des assessments utilisant divers robots et UGV (véhicules terrestres sans pilote) aux côtés des troupes françaises.
Une multitude de plateformes robotiques ont été testées. Le spot en forme de chien de 30 kg de Boston Dynamic a été déployé comme plate-forme de reconnaissance. Le robotic pack UGV ULTRO à 4 roues de Nextr a également vu l’motion, tout comme le drone polyvalent BARAKUDA de Shark Robotics. Le BARAKUDA a été configuré pour porter un bouclier pour protéger les troupes qui avançaient des projectiles entrants. L’OPTIO X-20 à chenilles télécommandé transportant des canons automatiques de l’Estonien Milrem Robotics a également été mis à l’épreuve.
21. Je déploie le robotic pour reconnaître OSCAR3.
Retour en photographs sur l’exercice de recherche appliqué organisé les 30 et 31 mars par l’EMIA et le centre de recherche. Robotisation du champ de bataille : sensibiliser les élèves aux enjeux de demain. #CapaciTERRE #Robots pic.twitter.com/HiZ2BFOZPY
— Saint-Cyr Coëtquidan (@SaintCyrCoet) 6 avril 2021
Le however de l’exercice était de faire réfléchir les étudiants de l’académie sur l’utilisation potentielle de robots dans des scénarios offensifs et défensifs. Celles-ci comprenaient un assaut sur un carrefour, une motion défensive dans des circumstances de jour et de nuit ainsi que des combats urbains. Chaque scénario a été réalisé deux fois : une fois avec l’help d’un robotic et une fois sans. La leçon la plus générale apprise est qu’en déployant des robots, l’armée sacrifie une certaine vitesse en échange de la sécurité des soldats.
Fait intéressant, la durée de vie de la batterie s’est avérée être une limitation majeure de l’utilité de certaines plates-formes comme Spot, mais la possibilité d’envoyer le robodog en reconnaissance au lieu d’un soldat humain avait le potentiel de sauver la vie dudit soldat.
Le Spot de Boston Dynamic est sans doute l’un des robots les plus connus et les plus couverts à avoir été développés ces dernières années. Le département de police de New York a commencé à utiliser un Spot équipé d’un bras robotique tandis que la NASA teste le potentiel du robotic à être utilisé lors de missions vers Mars. Initialement, le développement a été financé par la DARPA, mais la société s’est depuis éloignée de son passé militaire et, dans le cadre de ses circumstances de service, interdit la militarisation de ses systèmes ou l’utilisation de Spot pour nuire aux humains.
Pour les exercices les plus récents, Spot a été loué à l’armée française par l’intermédiaire d’un intermédiaire à l’insu de Boston Dynamics. L’entreprise n’a pas encore décidé si elle devait autoriser l’utilisation de son robotic dans des rôles de soutien tels que la reconnaissance.
L’exercice de deux jours semble certainement avoir été une expérience pratique intéressante avec certaines des principales plateformes robotiques et UGV actuelles. Alors que les militaires ont commencé à déployer de grands, petits et même micro drones aériens, moins de robots ou d’UGV n’ont pas encore été déployés. Le potentiel des systèmes, une fois leurs faiblesses identifiées et atténuées, semble prometteur.