L’une des principales menaces pour l’armée de l’air polonaise (PAF) dans un conflit conventionnel avec son voisin de l’Est serait la capacité russe à disloquer les systèmes anti-accès à différents niveaux. Des MANPADS à la défense aérienne à longue portée comme le S-300, les forces armées russes peuvent créer une safety multicouche pour leurs troupes au sol.
Des systèmes tels que le missile balistique à courte portée 9K720 Iskander, positionné près de la frontière polonaise dans la région de Kaliningrad, constituent une menace importante. Ces Iskanders sont naturellement défendus par des systèmes de missiles sol-air S-400. Le théâtre d’opérations polonais sera couvert par la défense aérienne russe dès le premier jour de tout conflit, ce qui pourrait potentiellement paralyser les missions polonaises d’appui aérien rapproché et de supériorité aérienne, bien avant qu’elles ne se rapprochent de la cible.
F-16C Block 52+ polonais présenté à la Journée des forces armées polonaises (PAP) 2019
Le ministère polonais de la Défense nationale cherche une resolution à ce défi en équipant son F-16C/D Block 52+ des missiles anti-radiations AGM-88E AARGM-ER. Ces missiles pourraient, en théorie, percer les systèmes anti-aériens russes. Selon le Defense24.com, la création d’unités spécialisées pour les opérations avec l’AARGM-ER sera établie, sur la base des expériences américaines et des connaissances acquises par les escadrons “Wild Weasel”. Wild Weasel est un nom de code donné par l’USAF aux avions équipés de missiles anti-radiations et chargés de supprimer les défenses aériennes ennemies.
Le colonel de l’USAF James W. Hyatt, commandant de la 20e Escadre de chasse, pilote un F-16CJ Combating Falcon, février 2007. La 20e Escadre de chasse est une aile Wild Weasel (USAF)
Alors que cette stratégie est un pas en avant dans la stratégie de contenir les forces russes agressives. Les changements rapides au sein du PAF, tels que l’achat d’avions de fight F-35 qui entreront en service à la fin de cette décennie, sont largement pour le mieux, mais il manque encore des pièces du puzzle. Par exemple, la transmission de données entre les avions de fight et les forces terrestres de l’armée polonaise est pratiquement inexistante. Le futur projet de soldat appelé «Titan» aurait dû mener des efforts pour combler certains des composants manquants, mais cela ne s’est pas concrétisé.
Un side très necessary de l’achat de l’AARGM-ER par le PAF est qu’il peut également être intégré aux F-35, ce qui signifie qu’à l’avenir, la Pologne possédera deux plates-formes capables de procéder à la suppression et à la destruction des défenses aériennes ennemies (SEAD/ MORT). À situation que de meilleurs moyens de commandement et de contrôle puissent être développés, les nouveaux missiles et leurs capacités contribueront à minimiser la menace de la région de Kaliningrad et ouvriront la possibilité aux forces de l’OTAN d’opérer plus librement au-dessus de la Pologne.
L’significance d’établir la sécurité aérienne, par le biais de sorties de fight, pour les forces terrestres est l’un des facets les plus cruciaux du champ de bataille d’aujourd’hui. Sans cela, les forces terrestres peuvent devenir des proies faciles pour les avions d’attaque au sol et les drones ennemis. La majorité du PAF étant constituée d’anciens MiG-29 et Su-22M4, l’achat de applied sciences modernes devient une priorité. L’AARGM-ER étant l’un des éléments clés du plan de modernisation, la query demeure, est-ce trop peu trop tard ?