L’agence de presse TASS a été informée le 29 août par le bureau de presse du Service fédéral russe de coopération militaire et method que la Russie et l’Inde avaient réglé la query du paiement anticipé du gouvernement indien pour la livraison du S-400 (nom de rapport OTAN SA-21 Growler ) systèmes de missiles sol-air.
La déclaration disait:
« Le contrat pour les S-400 sera mis en œuvre conformément aux accords conclus et aux paperwork signés. La query du versement d’une avance dans le cadre du contrat a été résolue. Nous ne commentons pas les détails. »
Le gouvernement indien avait approuvé l’achat de cinq systèmes S-400 en décembre 2015, mais l’accord d’achat des systèmes n’a été signé qu’en octobre 2018, lors d’un sommet entre le président russe Vladimir Poutine et le Premier ministre indien Narendra Modi. La valeur totale de la transaction est estimée à 5,5 milliards de {dollars}.
Le ministre conseiller de l’ambassade de Russie en Inde, Roman Babushkin, a également déclaré que la Russie ferait « tous les efforts nécessaires » pour garantir que les systèmes soient livrés à temps.
« La durée de mise en œuvre du contrat est bien connue : d’ici 2023, ces systèmes doivent être livrés en Inde. La Russie est prête à déployer tous les efforts nécessaires pour respecter les paramètres temporels de cet accord.
L’Inde est le troisième consumer à l’exportation du système S-400, après la Chine et la Turquie. Comme la Turquie, l’Inde a fait l’objet d’un avertissement des États-Unis en raison de la loi Countering America’s Adversaries By means of Sanctions, qui menace d’imposer des sanctions aux gouvernements qui achètent d’importants équipements militaires à la Russie.
L’Inde est un opérateur actuel du prédécesseur du S-400, le S-300 (nom de rapport OTAN SA-10 Grumble). L’Inde tente également de développer un système de défense antimissile balistique indigène. On ne sait toujours pas ce que l’achat du S-400 laisse présager pour le développement du système indigène.
L’Inde reste le plus gros acheteur étranger de matériel militaire russe. Récemment, les achats indiens se sont diversifiés avec la mise en place de la campagne « Make in India », les entreprises de défense étrangères souhaitant s’associer à des entreprises indiennes étant privilégiées, notamment le partenariat de Dassault avec Hindustan Aeronautics Restricted pour la manufacturing du chasseur Rafale. Ces changements n’ont pas encore porté leurs fruits en raison de la tristement célèbre lenteur de la bureaucratie gouvernementale indienne, ainsi que de la réticence des entrepreneurs étrangers suite à l’effondrement de l’accord Rafale.