Les services de renseignement allèguent que la Chine a placé des primes sur les troupes américaines en Afghanistan

Les services de renseignement allèguent que la Chine a placé des primes sur les troupes américaines en Afghanistan

Le mois dernier, le président Trump a été informé par les companies de renseignement des renseignements indiquant que la Chine avait placé des primes sur les troupes américaines en Afghanistan afin d’encourager les attaques d’acteurs non étatiques. Maintenant, l’administration s’apprête à déclassifier le renseignement. Les responsables de l’équipe de transition de Biden ont également exprimé leur intérêt à accéder à ces informations.

Des rapports similaires ont précédemment indiqué que la Russie avait offert des récompenses aux talibans pour avoir attaqué les troupes américaines, ce qui, contrairement aux companies de renseignement chinois, a été minimisé par l’administration américaine actuelle. Le conseiller à la sécurité nationale, Robert O’Brien, a également indiqué que les nouveaux renseignements sur la Chine ne sont pas aussi solides que ces précédents rapports liés à la Russie ; il n’y a pas de preuves tangibles.

L’ambassadeur chinois Liu Jinsong rencontre le ministre afghan des Affaires étrangères
SE Salahuddin Rabbani (gouvernement afghan)

La Chine a, bien sûr, nié toute implication dans de telles opérations, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères ayant qualifié les informations de “diffamation et calomnie contre la Chine”. Néanmoins, la présence américaine en Afghanistan entrave la capacité de la Chine à agir dans la région et la République populaire s’inquiète depuis longtemps des liens entre les combattants en Afghanistan et le peuple ouïghour qui habite sa province du nord-ouest du Xinjiang.

Pourtant, beaucoup restent sceptiques. Michael Kugelman du Wilson Middle de Washington a déclaré à Voice of America que la Chine voit les avantages de la sécurité de la présence américaine en Afghanistan et que :

“pendant que [China] a un giant profil diplomatique en Afghanistan, il n’a pas beaucoup de présence sécuritaire et manque apparemment du réseau pour s’entendre avec les militants. […] Si Pékin cherche à frapper les États-Unis, il est plus possible qu’il le fasse ailleurs.

Pendant ce temps, un responsable américain de la défense, cité par Politico, a proposé une imaginative and prescient différente des raisons pour lesquelles il y a des raisons d’être sceptique quant à l’exactitude des rapports.

« Je serais surpris mais pas choqué. […] D’après mon expérience, les Chinois ont été moins disposés à mettre les militaires américains en hazard direct en raison de ses implications croissantes.

La conclusion perspicace : peut-être que la Chine l’a fait, peut-être pas. Personne ne le sait actuellement avec certitude.