Les rebelles syriens ont capturé jeudi un sure nombre de factors de contrôle dans les zones rurales du gouvernorat du sud-ouest de Daraa, en représailles à un assaut terrestre des forces du régime contre un quartier de la ville de Daraa assiégée depuis un mois.
Les rapports préliminaires affirment que les rebelles ont tué au moins sept membres de la 4e division de l’armée arabe syrienne soutenue par l’Iran dans une embuscade, tandis que la seize d’au moins 16 factors de contrôle dans tout le gouvernorat a entraîné la seize de plus de 60 combattants pro-régime. Leurs shares d’armes et de munitions, ainsi qu’au moins deux chars T-55, ont également été capturés aux factors de contrôle.
Un T-55 capturé par des combattants de la ville d’Umm al-Mayadin, après avoir envahi deux factors de contrôle du renseignement militaire.
Les attaques sont en représailles à l’assaut des forces de la 4e division contre Daraa-al-Balad, après que la montée des tensions entre les forces du régime et les rebelles « réconciliés » dans le quartier ait atteint un level de rupture. Des hommes armés dans le quartier avaient attaqué les forces de la 4e division mercredi, après que ces dernières aient violé un « accord de réconciliation » de 2018 en mettant en place des factors de contrôle supplémentaires dans le quartier.
Les combats à Daraa-al-Balad se font entendre de loin
En réponse, les forces du régime ont commencé à bombarder le quartier et les villes qui l’entourent avec des armes anti-aériennes, des mortiers et des roquettes d’artillerie improvisées “Elephant” tôt jeudi matin avant une offensive terrestre, les habitants signalant que les bombardements et les tirs de tireurs d’élite du régime visaient résidences civiles. Le seul établissement médical restant dans le quartier aurait également été détruit par les bombardements du régime, ce qui a encore incité les civils à tenter de fuir le quartier depuis le début du renforcement militaire du régime le 25 juillet.
Des civils tentant de quitter Daraa-al-Balad le 28 juillet.
Daraa-al-Balad est assiégée par les forces du régime depuis près d’un mois, l’accès routier, la nourriture, l’eau, les soins médicaux, l’électricité et l’accès à Web étant coupés aux plus de 40 000 habitants du quartier. Les forces du régime avaient exigé que les rebelles réconciliés remettent leurs armes légères et moyennes restantes et acceptent la présence de factors de contrôle pour la levée du siège, faute de quoi ils prendraient d’assaut le quartier et en prendraient le contrôle direct.
Des combattants pro-régime capturés cantonnés dans une salle de classe
Bien que Damas ait théoriquement repris le contrôle du gouvernorat de Daraa en 2018, ce contrôle s’est fait par le biais d’accords de « réconciliation » négociés par la Russie, où les forces rebelles auraient droit à un niveau d’autonomie locale en échange de l’abandon de leurs armes lourdes et de l’arrêt des combats. Cependant, les échecs continus de Damas à restaurer les providers et les infrastructures dans le berceau de la révolution syrienne, ainsi que d’autres violations des accords, ont entraîné une série persistante d’assassinats de responsables du régime native et de cooks rebelles réconciliés, ainsi que des attaques contre factors de contrôle. Alors que les restes de l’Etat islamique ont revendiqué la responsabilité de certaines attaques, les responsables de la grande majorité des attaques restent inconnus, et les relocalisations par le régime d’anciens cooks rebelles à Idlib n’ont pas réussi à s’attaquer aux causes sous-jacentes des troubles.