Le Suffren (Q284), le premier des six sous-marins nucléaires construits dans le cadre du programme “Barracuda”, est entré en service actif le vendredi 3 juin à Brest, dans le nord-ouest de la France, après un lengthy retard, selon la Marine Nationale. Sébastien Lecornu, nouveau ministre français de la Défense, et le président de Naval Group, Pierre Éric Pommellet, étaient à Brest pour célébrer l’entrée en service actif de Suffren au sein des marins.
Aux marins, femmes et hommes, engagés à bord du sous-marin nucléaire d’attaque Suffren, admis aujourd’hui au service actif, je suis venu à Brest leur exprimer la reconnaissance de la Nation.
Ils participent à notre safety avec professionnalisme et détermination. pic.twitter.com/tBaNm3Famk
— Sébastien Lecornu (@SebLecornu) 3 juin 2022
Le sous-marin a été accepté en service actif trois ans après son lancement et un peu plus de deux ans après avoir commencé ses premiers essais en mer. Le sous-marin, qui devait entrer en service actif en 2021, a été retardé, d’abord en raison de la pandémie de Covid-19, puis en raison d’un problème de fuite constaté sur l’une de ses generators lors d’essais en mer. Malgré les nombreux retards et défis industriels, l’entrée en service du sous-marin cette année peut être considérée comme un timing parfait compte tenu de la guerre russo-ukrainienne actuelle et de la rigidity croissante de l’Europe avec la Russie.
Aux pieds du SNA Suffren, son commandant me présente le lengthy déroulé des essais à la mer, passés et futurs. Marins du Suffren, bienvenue dans votre base portuaire, Toulon ! Poursuivez vos essais avec rigueur, avant de rejoindre les forces opérationnelles de la @MarineNationale. pic.twitter.com/bGd9RyqlXn
— Chef d’état-major de la Marine (@amiralVandier) 31 juillet 2020
Le Suffren est le premier des six SSN conçus dans le cadre du programme Barracuda pour remplacer progressivement les six SNA de classe Rubis entrés en service dans la Marine nationale entre 1983 et 1993 d’ici 2030. Le contrat de développement a été signé en 2006 dans le cadre d’un programme initié par la générale pour l’armement (DGA) en 1998. Le coût complete du programme était initialement estimé à 7,9 milliards d’euros, mais il a ensuite été révisé à 9,1 milliards d’euros.
Naval Group a lancé le Suffren, le premier des six sous-marins nucléaires de nouvelle génération, à Cherbourg le 12 juillet 2019, lors d’une cérémonie présidée par le président de la République française, Emmanuel Macron. / De Naval Group
La manufacturing de six SSN dans le cadre du programme Barracuda, qui vise à développer des successeurs plus modernes pour assurer la pérennité de la dissuasion nucléaire de la marine, a été confiée au groupe industriel français Naval Group, spécialisé dans la building de défense maritime. Naval Group est en cost de la conception et de la building de cette série de sous-marins, ainsi que de la fabrication des principaux composants des chaufferies nucléaires et des systèmes d’info. TechnicAtome est également le maître d’œuvre des réacteurs nucléaires du sous-marin.
Suffren SSN lors d’essais en mer au sud de Toulon en 2020. / De la Marine Nationale
Selon Naval Group, les sous-marins de classe Barracuda (ou de classe Suffren) soutiendront des missions de dissuasion nucléaire, de collecte de renseignements, de safety de groupements aéronavals (en particulier le porte-avions Charles-de-Gaulle) et de lutte anti-sous-marine et anti-navire. opérations. Les sous-marins Suffren sont deux fois plus grands que les sous-marins de la classe Rubis, avec un déplacement en floor de 4 700 tonnes, un déplacement en plongée de 5 300 tonnes, une longueur de 99 mètres, un diamètre de 8,8 mètres et un système de propulsion hybride. Les sous-marins, qui peuvent fonctionner en continu pendant 270 jours avec un équipage de 65 personnes, seront équipés de munitions modernes et efficaces telles que des missiles de croisière navals (NMS), des torpilles lourdes F-21 et des missiles anti-navires Exocet SM39.
De plus, les cinq prochains sous-marins Barracuda sont en cours de building dans les installations de Naval Group. Le deuxième sous-marin Barracuda, le Duguay-Trouin, sera lancé d’ici la fin de l’année et livré à la marine en 2023 si aucun retard ne survient. La marine prévoit de recevoir les quatre derniers sous-marins (Tourville, de Grasse, Rubis et Casabianca) d’ici 2030.