Saab, Boeing et Lockheed Martin ont tous soumis leurs offres pour le concours de l’Aviation royale canadienne (ARC) visant à remplacer la flotte de chasseurs vieillissants du Canada de F-18 Hornet, construits localement sous le nom de CF-188A/B, qui sont en service depuis 1983 .
CF-118A. Crédit : ARC
L’ARC a besoin de 88 nouveaux aéronefs dont le coût prévu se situe entre 15 et 19 milliards de {dollars} américains et une considération critique est que des quantités considérables d’aéronefs seront construites au Canada. Le pays possède une industrie aéronautique avancée et a construit sous licence la plupart de ses avions de fight depuis la Seconde Guerre mondiale.
Saab a proposé son Gripen E comme la réponse parfaite aux problèmes du Canada. Conçu pour être utilisé sur des terrains d’aviation difficiles dans des situations arctiques, Saab pense que son avion est le meilleur match pour l’ARC. L’entreprise promet également qu’elle « … s’interact à offrir un programme industriel qui a été conçu pour générer des opportunités d’emploi durables et de haute technologie, ainsi que des opportunités commerciales dans toutes les régions du Canada ».
Gripens (Crédit : Saab)
À cette fin, ils ont formé la coalition « Gripen for Canada » qui comprend IMP Aerospace & Defence, CAE, Peraton Canada et GE Aviation.
Boeing suggest son avion F-18E/F Tremendous Hornet Block III pour répondre aux besoins de l’ARC. Une mise à jour majeure sur le F-18 que le Canada exploite actuellement, Boeing déclare que l’avion répond plus que les besoins de défense du Canada. Des maquettes d’œuvres d’artwork dans leur matériel promotionnel pour la candidature montrent l’avion transportant une cost de 12 missiles air-air AMRAAM et 2 Sidewinder.
Tremendous Hornets (Crédit : Boeing)
Même si une telle cost serait très lourde, Boeing met en évidence la capacité du F-18E à rester au poste de fight beaucoup plus longtemps que les autres choices, ce qui serait d’une significance cruciale pour le rôle de l’ARC de protéger les vastes frontières nord du Canada.
Boeing renforce également sa longue relation avec le Canada, a noté Jim Barnes, directeur de l’offre de Boeing :
« Nous avons un partenariat avec le Canada qui s’étend sur plus de 100 ans. Nous ne prenons pas cela à la légère. La réponse que nous avons soumise aujourd’hui s’appuie sur ce grand héritage… Le Tremendous Hornet est l’possibility la plus rentable et la plus performante… [and] aidera l’ARC à répondre aux besoins de sa mission, tout en tirant parti de l’infrastructure existante pour réduire le coût de maintien en puissance à lengthy terme de l’avion. Notre conception éprouvée à deux moteurs peut fonctionner dans les environnements les plus difficiles et fournir un soutien, peu importe où la mission emmène ses pilotes. Cela, associé au plan industriel garanti à 100 % de Boeing, créera également des emplois à lengthy terme et bien rémunérés. »
Lockheed Martin a quant à lui soumis son F-35 pour l’offre. Cela peut s’avérer un peu plus controversé automotive cet avion a beaucoup d’histoire politique au Canada.
F-35 (Crédit : Lockheed Martin)
En 2010, le gouvernement a annoncé que le Lockheed Martin F-35 devait remplacer le CF-188 et le pays avait été l’un des premiers partenaires du programme JSF, adhérant en 1997 et investissant des centaines de hundreds of thousands de {dollars} dans le programme. Les livraisons devaient commencer en 2016.
Cependant, les inquiétudes concernant les coûts du F-35 ont fait de l’acquisition une query électorale très controversée, avec de vives critiques de l’achat dans la presse. En 2015, le Parti libéral a remporté une victoire écrasante aux élections, l’une de ses promesses de manifeste étant qu’il « … n’achètera pas le chasseur-bombardier furtif F-35 ».
Le retard signifie que les CF-188 vieillissants ont persévéré au-delà de leur date de retraite prévue, ce qui a entraîné des dépenses imprévues pour les maintenir en vol. Entre-temps, 25 F-18A australiens – rendus excédentaires par l’acquisition de F-35 par ce pays – ont dû être achetés pour fournir des avions et des pièces de rechange supplémentaires, ajoutant 500 $ CA supplémentaires à la facture.
Cependant, le Canada demeure l’un des partenaires du programme F-35 et à ce titre fabrique déjà des pièces de l’avion, ce que Lockheed Martin souligne dans sa soumission. Dans un communiqué, la société a souligné que l’industrie canadienne joue déjà un rôle essentiel dans la chaîne d’approvisionnement mondiale du F-35 et a acquis une experience method importante au cours des 15 dernières années en raison de sa participation à la manufacturing du F-35.
Lockheed Martin joue également beaucoup sur le fait que leur offre est la seule à être un véritable avion furtif de la 5e génération. Greg Ulmer, vice-président exécutif du programme F-35, a déclaré que :
« Le F-35 de 5e génération transformerait la flotte de l’Aviation royale canadienne et fournirait les capacités nécessaires pour protéger le ciel canadien. La combinaison distinctive de applied sciences furtives et de capteurs du F-35 permettra à l’Aviation royale canadienne de moderniser sa contribution aux opérations du NORAD, d’assurer la souveraineté de l’Arctique et de faire face à des menaces mondiales de plus en plus sophistiquées.
Lockheed Martin a aussi pointé du doigt le fait que c’est le leur qui sera l’avion qui sera le plus nombreux à l’avenir, avec le plus d’opérateurs. Pour l’achat d’un article haut de gamme comme un avion de chasse, le soutien à lengthy terme est une considération essentielle pour l’ARC.