Le 22 juin, l’ambassadeur américain en Libye, Richard Norland, et le commandant du Commandement américain pour l’Afrique, le général Stephen Townsend, se sont rendus dans la ville de Zuwara, dans l’ouest de la Libye, pour une réunion avec de hauts responsables du gouvernement libyen d’entente nationale (GNA). Parmi les responsables libyens présents figuraient le Premier ministre Fayez Al-Serraj, le ministre de l’Intérieur Fathi Bashagha, le vice-ministre de la Défense, le colonel Salah Al-Namroush et d’autres responsables militaires.
De gauche à droite : le ministre libyen de l’Intérieur Fathi Bashagha, le Premier ministre Fayez Al-Serraj, l’ambassadeur américain en Libye Richard Norland et le commandant de l’AFRICOM, le général Stephen Townsend, lors de la réunion. Photograph courtoisie US AFRICOM
Selon l’ambassade des États-Unis en Libye, la réunion s’est concentrée sur les opportunités d’une pause stratégique pour toutes les events impliquées dans les combats, l’ambassadeur Norland soulignant le soutien des États-Unis aux efforts diplomatiques actuellement menés par la Mission d’appui des Nations Unies en Libye. Le général Townsend a parlé des risques d’escalade du conflit actuel, des risques d’augmentation du soutien matériel russe au Wagner PMC et de l’significance stratégique de la liberté de navigation en Méditerranée, en disant :
« Le Commandement américain pour l’Afrique a assuré la sécurité qui a permis cet necessary engagement du Département d’État avec le Premier ministre Sarraj. Nous avons souligné à la délégation libyenne que toutes les events doivent revenir au cessez-le-feu et aux négociations politiques dirigés par l’ONU, automotive ce conflit tragique prive tous les Libyens de leur avenir.
L’entourage américain débarquant du C-130 sur lequel ils sont arrivés
La rencontre intervient peu de temps après que le président égyptien, Abdel Fattah el-Sissi, a menacé samedi d’une intervention directe en Libye. Dans des propos télévisés, il a averti qu’une seize du GNA de la ville côtière de Syrte ou de la base aérienne d’al-Jufra serait une “ligne rouge” qui déclencherait une intervention directe en Libye, affirmant que “toute intervention directe de l’État égyptien a désormais acquis une légitimité internationale ».
Alors que l’armée de l’air égyptienne a mené des frappes aériennes en 2015, sur de prétendues positions de l’État islamique en Libye, après que l’EI a revendiqué la responsabilité d’un bloodbath de chrétiens coptes dans le sud de la Libye, l’armée égyptienne est restée largement en dehors des combats actuels. En effet, l’incapacité de l’armée égyptienne à gérer une riot islamiste dans la péninsule du Sinaï, ainsi que les accusations d’enlèvement et d’exécution de civils qui sont ensuite revendiqués comme des militants tués, n’augurent rien de bon pour leur efficiency dans une intervention directe en Libye.
La déclaration a été fermement condamnée par le GNA, le Conseil présidentiel du GNA déclarant que les menaces étaient « une violation de la souveraineté libyenne ». Taher Al-Sunni, le représentant everlasting de la Libye auprès des Nations unies, a également répondu à ces remarques en disant « tracez vos lignes rouges dans le Sinaï et envoyez vos troupes là-bas pour le libérer du terrorisme ».
Pictures d’un entraîneur LNA L-39 Albatros qui s’est écrasé près de la frontière entre la Libye et le Niger
L’Italie et l’Allemagne ont rejoint les appels américains à un cessez-le-feu depuis les menaces, le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, appelant en outre à une utility accrue de l’embargo sur les armes contre les events belligérantes, déclarant : « Si nous arrêtons l’arrivée d’armes, ou fortement les réduire, nous pourrons réduire l’agressivité des events libyennes dans ce conflit ».
Par ailleurs, un avion d’entraînement L-39 Albatros de l’Armée nationale libyenne (ANL) s’est écrasé près de la frontière entre la Libye et le Niger le 21 juin. Les deux pilotes ont survécu à l’atterrissage forcé et sont maintenant sous la garde des forces tribales du GNA alignées sur le GNA. La trigger de l’atterrissage forcé n’est pas connue pour le second.