Mardi, la Russie et la Chine ont opposé leur veto à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU visant à prolonger d’un an l’autorisation de l’aide humanitaire transfrontalière en Syrie. L’autorisation actuelle expirera le 10 juillet. L’autorisation de l’aide a été faite chaque année depuis 2014, cependant, la dernière autorisation en janvier a vu des mesures russes et chinoises pour fermer les factors de passage frontaliers à la frontière syro-irakienne et à la frontière jordano-syrienne, ainsi qu’une réduction de la durée de l’autorisation de six mois. Les 13 autres membres du Conseil de sécurité ont voté en faveur de la résolution.
Suite au veto, l’AFP a acquis un projet de contre-proposition russe, qui appelle à la fermeture du level de passage de Bab al-Salam à la frontière turco-syrienne, l’un des deux derniers factors de passage frontaliers turco-syriens utilisés pour l’acheminement de l’aide. La durée de l’autorisation est également limitée à six mois.
Dans le nord-ouest de la Syrie, 2,8 hundreds of thousands de personnes dépendent de l’aide humanitaire transfrontalière pour leur survie. Nous regrettons profondément qu’un projet de compromis sur la résolution transfrontalière ait fait l’objet d’un veto au CSNU. Nous continuerons à travailler dur pour obtenir une extension du mandat transfrontalier. pic.twitter.com/jv3Pgdxyg3
– GermanForeignOffice (@GermanyDiplo) 7 juillet 2020 Déclaration du ministère allemand des Affaires étrangères sur le veto.
Le veto a été largement condamné par les groupes d’aide, avec Rayan Koteiche, chercheur sur le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord pour Physicians for Human Rights, déclarant en réponse au vote :
« Le mécanisme d’aide transfrontalière est le canal le plus viable pour fournir de l’aide à des hundreds of thousands de Syriens dans le besoin. Sans cela, les civils qui dépendent d’une aide vitale seront à la merci du gouvernement syrien, à qui appartient le pouvoir d’approuver les livraisons transversales – et qui s’est livré à des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité qui ont créé et aggravé la crise humanitaire en Syrie .”
Le veto intervient après la publication d’un rapport de l’ONU accusant les gouvernements syrien et russe de frappes aériennes délibérées sur des écoles, des hôpitaux et des marchés lors de leur offensive de décembre 2019 sur Idlib, décrivant les frappes aériennes comme « des actes équivalant à des crimes de guerre consistant à lancer des attaques aveugles, et des attaques délibérées contre des objets protégés ». En outre, le rapport accuse Hayat Tahrir al-Sham, un groupe djihadiste fortement impliqué dans la lutte contre les forces du régime syrien pendant l’offensive, de bombardements aveugles d’habitations civiles dans les zones tenues par le régime et d’exécutions extrajudiciaires de combattants ennemis capturés.
عائلة نازحة فقدت مأواها الوحي° وما تملكه من أشياء بسيطة ، بعد احتراق خيمته■ ، شمالي إدلtié اليوم السبtérie 4 شمالي إدلب اليوم السبtérie 4 شمالي إدلب اليوم السبtérie 4 شمالي إدلب.
أكثر من 1277 مخيماً في الشمال السوري تؤوي نحو مليون نازح معرضين للحرائق والأمراض وأخطار أخرى ما لم يتمكنوا من العودة لمنازلهم التي هجرهم منها النظام وروسيا.#الخوذ_البيضاء pic.twitter.com/jTRU3hDzIb
— الدفاع المدني السوري (@SyriaCivilDefe) 4 juillet 2020 Les conséquences d’un incendie de tente dans un camp de réfugiés à Idlib, qui a rendu la famille vivant dans la tente sans abri.
Le veto aggravera presque certainement les circumstances des personnes déplacées dans le nord-ouest de la Syrie, où près de 2,8 hundreds of thousands de personnes dépendent de l’aide envoyée par les deux postes frontaliers restants. Leurs souffrances ne sont qu’aggravées par la crise économique syrienne causée par l’effondrement économique du Liban voisin et les destructions généralisées causées par les forces du régime. Les craintes d’une épidémie de COVID-19 dans les camps de réfugiés, où l’assainissement médiocre rencontre le manque de capacités de check en raison de la campagne de destruction délibérée des installations médicales syriennes par la Russie et Damas, soulignent en outre le besoin pressing d’assurer l’approvisionnement ininterrompu de l’aide humanitaire, ainsi comme la culpabilité de la Russie et de la Chine pour leur misère.