À la mi-juillet, le secrétaire américain à l’armée et le ministre britannique des forces armées ont signé un accord permettant la participation du Royaume-Uni au programme Future Vertical Carry de l’armée américaine. Cet accord a également fait participer le Royaume-Uni aux programmes Lengthy Vary Precision Fires et Soldier Lethality, mais nous nous concentrerons ici sur les giravions. Le Royaume-Uni a manifesté son intérêt pour le Future Assault Recon Plane (FARA), qui doit être un complément agile à Apache, et le Future Lengthy-Vary Assault Plane (FLRAA), qui doit remplacer à grande vitesse les moyens- giravion de sustentation. Idéalement, l’armée américaine veut que ces deux éléments soient en service d’ici 2030.
Historiquement, le Royaume-Uni a signé pour la manufacturing sous licence d’hélicoptères américains après que la conception a mûri au service de l’armée américaine. Par exemple, le Chinook et l’Apache sont entrés en service dans l’armée britannique 18 ans après avoir été mis en service par l’armée américaine. Pour le Royaume-Uni, rejoindre le programme 10 ans avant l’entrée en service de l’avion est un changement necessary et met en évidence les liens croissants entre les bases industrielles de défense américaines et britanniques. En effet, une semaine après la signature de l’accord, Rolls-Royce a annoncé qu’elle fournirait les systèmes de propulsion du Bell V-280, principal concurrent du programme FLRAA. Actuellement, le prototype V-280 utilise des moteurs Basic Electrical. Rolls-Royce fournit également les moteurs du rotor basculant V-22, leur sélection n’est donc pas sans précédent. Ils fourniront également un système de suppression infrarouge avancé pour réduire la vulnérabilité de l’avion aux défenses aériennes à courte portée.
V-280 pendant les vols d’essai (Picture : Bell)
Reste à savoir remark la coopération se concrétisera. Un élément clé du programme FVL de l’armée américaine est le teaming avec équipage sans équipage (MUM-T) dont nous avons parlé dans les articles précédents. En pratique, cela implique le contrôle d’un ou plusieurs véhicules sans pilote depuis l’hélicoptère lui-même. En juin, la société britannique QinetiQ a mené une expérience MUM-T révolutionnaire avec un drone semi-autonome contrôlé par un hélicoptère H125 légèrement modifié. Ce check a été financé par l’armée britannique et à ma connaissance est le premier du style en dehors des États-Unis. La coopération possible entre les États-Unis et le Royaume-Uni se développera pour inclure la famille de véhicules sans pilote lancés par hélicoptère (Air-Launched Results, ALE).
Un multicoptère et un H125 pilotés dans le cadre de l’expérience MUM-T de QinetiQ (Picture : QinetiQ)