Medvedev et Xi se rencontrent à Pékin au milieu de la crise ukrainienne

Medvedev et Xi se rencontrent à Pékin au milieu de la crise ukrainienne

Xi Jinping, l’actuel secrétaire général du Parti communiste chinois (PCC) a rencontré le président du parti Russie unie Dmitri Medvedev, proche assured de Vladimir Poutine, qui s’est rendu à Pékin, le 21 décembre, à l’invitation du Parti communiste. La rencontre a porté en grande partie sur l’affirmation de l’amitié entre les deux pays, ainsi que sur une réitération de la politique actuelle de la Chine sur l’invasion de l’Ukraine.

La réunion intervient à un second où les deux pays se retrouvent en désaccord avec le bloc de l’OTAN et ses alliés. La visite est censée faire partie des “échanges institutionnalisés entre le PCC et la Russie unie”
que Xi a décrit comme une “plate-forme permettant aux deux pays de consolider la confiance politique mutuelle, de promouvoir une coopération mutuellement bénéfique et de faire preuve de coordination stratégique”.

Le sujet de la guerre en Ukraine a été abordé lors de la réunion, selon l’agence de presse officielle chinoise Xinhua, Xi réitérant en outre son ancienne place d’encourager les deux events à trouver une answer pacifique. Xi a dit :

“La Chine décide de sa place et de sa politique en fonction des mérites de la query concernée, maintient l’objectivité et l’équité, et promeut activement les pourparlers de paix”

Ici, il convient de noter que, bien que Xi n’ait jamais déclaré publiquement son soutien à l’invasion, la Chine était l’un des rares pays (aux côtés de l’Iran, de l’Irak et du Pakistan) à s’être abstenu lors du vote de l’ONU condamnant l’invasion russe. de l’Ukraine, et cette réunion marque une continuation constante de la politique de neutralité du PCC en ce qui concerne la guerre en Ukraine.

Poutine, d’autre half, s’est battu depuis longtemps pour s’assurer tous les alliés disponibles au milieu des hostilités croissantes avec l’ensemble du bloc occidental. Ses succès, cependant, se sont plutôt limités à l’augmentation des ventes de gaz et de pétrole à la Chine et à l’utilisation du yuan chinois dans les accords commerciaux bilatéraux entre les deux pays au milieu de l’affaiblissement du rouble russe. D’un autre côté, la Chine a jusqu’à présent refusé de soutenir militairement l’invasion et a largement respecté les sanctions occidentales. Il reste à débattre si oui ou non une place aussi neutre sur l’Ukraine, prise par Xi, sera considérée comme un succès aux yeux de Poutine.