Les mines marines perdues de l’ère soviétique, qui sont apparues pour la première fois dans la mer Noire pendant la guerre russo-ukrainienne, continuent de constituer une menace pour les pays environnants. L’une de ces mines a explosé la semaine dernière sur une plage du quartier de Şile à Istanbul. Parce que la plage était vide en raison de la saison et de l’heure, personne n’a été tué ou blessé dans l’explosion. Un seul restaurant à proximité a subi des dégâts matériels. Selon des informations de supply ouverte, il s’agissait du premier incident en Turquie au cours duquel ces mines marines perdues ont explosé. Bien que les autorités officielles n’aient pas publié de déclaration concernant l’explosion, une enquête sur l’événement est en cours.
Le lundi 13 février, une explosion similaire s’est produite dans la ville portuaire de Batumi, sur la côte géorgienne de la mer Noire, quelques jours seulement après l’explosion en Turquie. Selon les médias locaux, la mine marine a explosé à environ 25 mètres du rivage et n’a fait aucun dégât ni blessé. Suite à l’explosion, les unités compétentes du ministère géorgien de l’intérieur, comprenant des pompiers, des policiers et des équipes de déminage, ont enquêté sur les lieux. Bien qu’aucune data sur le kind de mine qui a explosé n’ait été fournie dans la déclaration du ministère, il a été annoncé qu’une enquête avait été ouverte dans le cadre de la partie 1 de l’article 229 du code pénal géorgien.
Auparavant, ces mines marines posées en mer Noire pendant la guerre russo-ukrainienne constituaient une grave menace pour les eaux territoriales de la Turquie et de la Roumanie. Le 26 mars 2022, la première mine a été découverte dans le Bosphore et a été neutralisée par des commandos de défense sous-marine turcs avant d’exploser. Deux jours après la découverte de la première mine dans les eaux territoriales turques, une deuxième mine a été découverte près de la frontière bulgare au giant d’İğneada. Cette mine a de nouveau été neutralisée par des commandos de défense sous-marine turcs avant d’exploser. Le même jour que la deuxième mine a été découverte en Turquie, le ministère roumain de la Défense a découvert une mine à 39 milles marins au giant des côtes du port de Midia. La troisième mine, apparue en mer Noire, a été neutralisée par le dragueur de mines roumain, le vice-amiral Constantin Balescu et un groupe de plongeurs démineurs.
Echipajul puitorului de mine și plase „Viceamiral Constantin Bălescu” a executat, luni, 28 martie, o misiune de intervenție pentru neutralizarea unei mine marine care se afla în derivă, la o distanță de aproximativ 39 mile marine traverse de Capu Midia.
Mina marină a fost distrusă pic.twitter.com/gDnDKLxMBA
– MApN (@MApNRomania) 28 mars 2022
On ne sait toujours pas qui est responsable des mines de la mer Noire. Selon les médias pro-russes, l’Ukraine aurait posé des mines exprès pour permettre aux groupes de lutte contre les mines de l’OTAN de traverser le détroit. Les responsables ukrainiens, quant à eux, blâment la Russie. Les Ukrainiens prétendent que les mines ont été posées par les Russes afin d’étouffer tout le trafic de la mer Noire, et qu’ils tentent d’accuser l’administration de Kiev. Dans tous les cas, ces mines continuent de représenter une menace pour les pays neutres ainsi que pour les navires civils maritimes et de pêche, et selon le nombre d’entre elles perdues en mer, elles pourraient poser un défi necessary dans les prochains jours.