Le chef de la résistance du Panjshir appelle au « soulèvement national »

Le chef de la résistance du Panjshir appelle au « soulèvement national »

Le chef du Entrance de résistance nationale d’Afghanistan, Ahmad Massoud, a prononcé un discours appelant à un soulèvement nationwide contre le régime taliban en Afghanistan. Le discours fait suite aux affirmations des talibans d’avoir pris le contrôle de la vallée, qui abritait les opérations de la résistance.

Dans son discours, Massoud a présenté ses condoléances aux familles des combattants de la résistance tués lors des récents combats contre les forces talibanes. Il a déclaré que les talibans avaient refusé une résolution du Conseil des oulémas d’Afghanistan appelant à un cessez-le-feu malgré la résistance qui l’avait accepté, montrant qu’ils étaient « plus vicieux, plus cruels, plus fondamentalistes et plus discriminatoires qu’hier ». Au lieu de cela, une offensive talibane “à grande échelle” a été lancée, avec des membres proches de la famille de Massoud parmi les morts.

Malgré cela, Massoud a déclaré que “la mort de nos compatriotes ne nous affaiblit pas et ne nous démoralise pas”, appelant les Afghans “à l’intérieur ou à l’extérieur du pays” à se soulever pour la dignité, l’intégrité et la liberté de l’Afghanistan. Il a exprimé sa solidarité avec les récentes manifestations pacifiques de militantes à Herat et à Kaboul qui ont été violemment dispersées par les talibans, ainsi qu’avec les manifestations à l’étranger de la diaspora afghane, affirmant que la résistance était redevable à leurs efforts.

Le discours fait suite aux affirmations officielles des talibans selon lesquelles ils auraient pris le contrôle de la province lundi. La résistance, cependant, prétend conserver le contrôle des “positions stratégiques” dans tout le Panjshir, jurant de continuer à se battre jusqu’à ce que “la justice et la liberté l’emportent”. La NRF avait fait état dimanche de la perte de deux hauts dirigeants au fight, avec la mort du général Abdul Wudod Zara et du porte-parole Fahim Dashty, un proche assured d’Ahmad Shah Massoud qui a survécu à l’assassinat par al-Qaïda du célèbre chef de l’Alliance du Nord peu avant la attentats du 11 septembre.

La NRF avait accusé dimanche l’armée de l’air pakistanaise d’avoir utilisé des véhicules aériens sans pilote et capturé des avions de l’armée de l’air afghane pour cibler des positions de résistance, avec des informations non confirmées selon lesquelles le domicile du président afghan par intérim Amrullah Saleh avait été spécifiquement visé par des hélicoptères d’attaque. Les accusations faisaient suite à une visite samedi à Kaboul du chef des companies de renseignement pakistanais, le lieutenant-général Faiz Hameed, qui avait déclenché des rumeurs selon lesquelles Islamabad jouerait un rôle plus direct dans la tentative de répression de la résistance.

# Le spox du ministère iranien des Affaires étrangères déclare que Téhéran “condamne sérieusement” les attaques d’hier soir contre le Panjshir et insiste sur le fait que l’Iran “study” les informations selon lesquelles le Pakistan coopère avec les talibans.pic.twitter.com/5ihKMU7lmy

– Kian Sharifi (@KianSharifi) 6 septembre 2021

Malgré la déclaration de Massoud selon laquelle « l’histoire et le peuple d’Afghanistan jugeront leurs actes, ceux qui viennent à notre aide et ceux qui ne le font pas », les réactions internationales restent muettes. La selected la plus proche d’une exception était le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh, qui a condamné les attaques aériennes lundi, ajoutant que Téhéran enquêterait sur “l’ingérence étrangère” en Afghanistan. Khatibzadeh a également accusé les talibans de violer le droit worldwide avec leur siège de la province du Panjshir (coupant les télécommunications, l’électricité et le carburant entre autres companies publics), déclarant que le gouvernement iranien croyait qu’il n’y avait qu’une «resolution politique» aux combats.

Les déclarations de Khatibzadeh, cependant, sont sapées par le silence de Téhéran sur la résistance jusqu’à très récemment, des publications affiliées au gouvernement ou au Corps des gardiens de la révolution islamique réitérant à la place les affirmations des talibans selon lesquelles ils ont changé au cours de leurs 20 années sans pouvoir. De même, la Pressure Quds du CGRI est depuis longtemps accusée de fournir aux combattants talibans des fournitures, des armes et une formation, y compris des composants de projectiles formés de manière explosive pour des engins explosifs anti-véhicules et même des missiles anti-aériens tirés à l’épaule.