Après près d’une décennie de lutte contre les insurgés islamistes dans le pays, la France a annoncé qu’elle retirait ses troupes du Mali. Les forces françaises seront redéployées ailleurs au Sahel. Dans une déclaration conjointe de la France et de 14 pays composant la power internationale de lutte contre le terrorisme « Takuba » déployée au Mali, il a été annoncé que :
« En raison des multiples obstructions des autorités maliennes de transition, le Canada et les États européens opérant aux côtés de l’opération Barkhane et au sein de la Job Drive Takuba estiment que les circumstances politiques, opérationnelles et juridiques ne sont plus réunies pour poursuivre efficacement leur engagement militaire actuel dans la lutte contre terrorisme au Mali.
La France maintient actuellement environ 5 000 soldats dans la région dans le cadre de «l’opération Barkhane», dont près de la moitié sont basés dans le nord du Mali. D’ici 2023, Macron espère ramener ce nombre à environ 3 000. La Job Drive internationale « Takuba » est composée de quelques centaines de soldats dont les deux cinquièmes sont français.
Cette décision fait suite à l’effondrement de la démocratie dans la région, le Burkina Faso, le Tchad, la Guinée et le Mali ayant tous connu des coups d’État au cours de l’année écoulée. Le coup d’État au Mali s’est avéré être le plus problématique pour la France, automotive le nouveau gouvernement dirigé par l’armée a tourné le dos aux Français et a plutôt adopté le soutien de la Russie. Les demandes du gouvernement malien ont déjà conduit les forces spéciales danoises à se retirer du pays, tandis que des rapports indiquent que le personnel militaire russe et les entrepreneurs militaires privés liés au groupe Wagner sont devenus un website de plus en plus courant dans le pays déchiré par la guerre.
Le fossé entre le gouvernement putschiste malien et les Français s’est considérablement creusé au cours du mois de janvier. Le 11 janvier, la France, les États-Unis et l’UE ont soutenu l’embargo business imposé au Mali deux jours plus tôt par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest. Le 27 janvier, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a vivement critiqué le gouvernement putschiste malien pour sa décision d’expulser les troupes danoises. Le Mali a ensuite utilisé cela comme prétexte pour expulser l’ambassadeur de France du pays.